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LAURA RAIN AND THE CAESARS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 02 novembre 2015
 

Gold
(LRC Records – 2015)  
Durée 48’36 – 12 Titres

http://www.laurarain.net/  

Elle fait indiscutablement partie des figures de proue de la scène actuelle de Detroit et non contente d’être une chanteuse de soul, de funk et de rhythm’n’blues à la voix particulièrement riche, Laura Rain fait montre en plus d’un talent de songwriter qui impressionne, secondée qui plus est dans sa démarche par son complice guitariste et compositeur George Friend. Autant dire que le tandem fait partie des formations les plus en vue de Motor City et que les prestations de Laura Rain And The Caesars sont des moments particulièrement attendus, les cachets rappelant Stax, Royal, la Motown ou encore Muscle Shoals véhiculés par le groupe ne manquant jamais de mettre en émoi un public automatiquement propulsé vers l’âge d’or de la soul et des plus grands enregistrements analogiques. Vintage dans le son et dans la réalisation sans jamais être passéiste, « Gold », le troisième album de la chanteuse, glisse à contre sens sur la route du rhythm’n’blues et nous ramène vers les couleurs fièrement portées jadis par Aretha Franklin et Etta James mais aussi par Al Green, Wilson Pickett et autres Bobby Blue Bland, autant de pointes de nostalgie qui viennent piquer à vif le cœur des amateurs d’un genre qui n’a jamais été aussi en vogue qu’à l’heure actuelle. Du hard-funk jusqu’aux blues ballades en passant par des trésors de groove et de feeling, Laura Rain And The Caesars ont trouvé le ton le plus juste pour parfaitement mettre en valeur des pièces originales que l’on aurait bien vu dans le répertoire des grands noms d’hier, des titres comme « Work So Hard », « Guilty Me », « Cherry Pickin’ » ou encore « Better Than Me » qui affichent des saveurs toutes particulières mais aussi d’autres comme « Hard Times », « Pay To Play » ou « Lonely Girl » qui ne sont pas en reste, loin de là ! Une véritable voix de soulwoman, une guitare des plus inspirées et une rythmique de haut vol avec à l’occasion ses cuivres et ses claviers, il ne manque rien, mais alors vraiment rien, à un groupe que l’on aura la chance de croiser en janvier prochain pour quelques dates dans l’hexagone ! L’hiver n’en sera forcément que plus agréable …