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DAVE WELD & THE IMPERIAL FLAMES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 29 octobre 2015
 

Slip into a dream
(Delmark – Frank Roszak Promotions – 2015)  
Durée 65’44 – 13 Titres

http://www.imperialdave.com   

Natif de Chicago, Dave Weld a été influencé par la découverte des vieux 78-Tours de blues qui trainaient chez lui à côté d’un phonographe d’époque mais c’est au Nouveau Mexique où il était parti s’installer qu’il a commencé à apprendre la guitare avec un musicien de jazz qui avait accompagné Benny Carter et Grant Green … Reparti vivre dans la Windy City après avoir entendu Howlin’ Wolf à la radio, le guitariste y fera le siège du Club 1815 dans l’espoir de pouvoir accompagner quelques grands noms, ce qui finira par arriver puisque après avoir joué avec Hound Dog Taylor, ce sont Otis Rush, Tail Dragger et nombre d’autres qui l’accueilleront au sein de leur groupe. Atterri sous l’aile protectrice de JB Hutto, Dave Weld perfectionnera encore un peu plus son style son style et finira par rencontrer Lil’ Ed avec qui il collaborera pendant une dizaine d’années au sein des Blues Imperials. Une carrière solo démarrée en 1988 avec son propre groupe, The Imperial Flames, apportera au chanteur et guitariste une reconnaissance méritée et c’est aujourd’hui sur le label Delmark qu’il présente son nouvel effort, « Slip Into A Dream », un album où l’on remarque également Monica Myhre au chant. Un groupe à géométrie variable avec à l’occasion des cuivres et trois guests de luxe, Bobby Rush à l’harmonica sur deux titres, Greg Guy, le fils de Buddy Guy à la guitare, et enfin Sax Gordon aux saxophones sur trois titres, c’est tout ce qui attend une nouvelle fois les amateurs d’un blues à la fois riche et sensuel, un rhythm’n’blues à la sauce chicagoane qui donne des fourmis dans les jambes et qui qui ne fait pas dans la dentelle avec ses riffs tracés au cordeau sur lesquels les deux voix se succèdent, se complètent et parfois même se rejoignent. Poussé jusque dans ses derniers retranchements, le blues de Dave Weld & The Imperial Flames n’a plus qu’à se donner à fond pour briser la glace et établir le lien entre le public et les musiciens, un état de fait dont on ne doute pas un seul instant tant le rendu à la fois très brut et très live de l’opus est convaincant. On saluera comme il se doit une douzaine de pièces originales comme « Sweet Rockin’ Soul », « Take Me Back », « Louise » ou encore « Dorothy Mae » mais aussi la reprise de « 20% Alcohol » de JB Hutto qui rend au passage un bel hommage à celui qui aura été pour Dave Weld un mentor … Si vous passez à côté de cet album sans le découvrir, vous le regretterez forcément plus tard !