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THE BEAT DADDYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 27 octobre 2015
 

Hoodoo that we doo
(Melrose Hill Records – Frank Roszak Promotions – 2015)  
Durée 38’54 – 11 Titres

http://www.thebeatdaddys.com  

Ils promènent leur musique directement inspirée des racines américaines sur les routes du monde depuis une trentaine d’années et c’est riches de neuf albums mais aussi de quelques B.O. pour le cinéma et la télévision que The Beat Daddys reviennent sur le devant des bacs après vingt ans d’absence avec un opus fidèle à la tradition du duo fondateur, à la fois racé et sauvage. Demi-finalistes à l’International Blues Challenge en 2015, Larry Grisham au chant et aux harmonicas, Tommy Stillwell aux guitares, David Parks à la batterie mais aussi John Gillepsie à la basse, Greg Franzman aux percussions et Patrick Preston à l’orgue reprennent donc le taureau par les cornes et nous dévoilent « Hoodoo That We Doo », un album de blues somme toute très conventionnel mais aussi très brut de décoffrage avec ses riffs qui vont droit à l’essentiel et ses arrangements tracés à main levée. Capables de taper directement dans le mille, The Beat Daddys ne s’embarrassent pas de préliminaires et vont droit au but avec des blues qui sentent bon le deep south, ceux-là même qui charrient dans leur sillage les eaux boueuses du Mississippi et quelques relents qui ne sont pas sans rappeler l’héritage des Kings, Freddie, Albert et bien entendu B.B. Pas besoin de se faire prier donc pour céder à l’appel d’un groupe qui a tout compris de l’art délicat de jouer du blues en se montrant aussi convaincant que sincère et c’est en rythme que l’on suit ces patriarches du rythme dans des morceaux de bravoure comme « These Chains », « You Made Me Cry », « Hoodoo Woman », « Luck’s Got To Change » ou « The Blues Can Heal Ya’ », des titres qui donnent des fourmis dans les jambes aux danseurs et des démangeaisons au bout des doigts des guitaristes. Reste à espérer que le groupe attrape la vague au passage et se mette à surfer dessus, histoire de ne pas avoir à attendre vingt ans de plus pour découvrir une suite …