Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 16 octobre 2015
Got your six
(Eleven Seven Music
– EMI – 2015)
Durée
50’47 – 15 Titres
http://www.fivefingerdeathpunch.com
Dix ans après sa création, Five Finger Death
Punch peut se vanter de ne pas avoir chômé et
c’est fort d’une discographie solide dans laquelle
on remarque forcément le diptyque « The Wrong Side
Of Heaven And The Righteous Side Of Hell » sorti en 2013 que
le combo de Las Vegas nous revient cette année avec son
sixième effort tout naturellement baptisé
« Got Your Six ». Pour Ivan Moody au chant, Zoltan
Bathory et Jason Hook aux guitares, Chris Kael à la basse et
Jeremy Spencer à la batterie, l’idée
n’est absolument pas de remettre en cause une formule qui
marche avec quelques centaines de milliers de copies
écoulées à chaque fois mais
plutôt de poursuivre dans une direction qui a conduit le
quintet au succès, celle d’un rock à la
fois solide, puissant et lourd qui sait piocher dans le meilleur de
chacune de ses ramifications pour être tantôt
heavy, tantôt trash, tantôt symphonique, on vous en
passe et des meilleures. Onze titres, trois bonus et une ghost track,
Five Finger Death Punch a comme à chaque fois
misé autant sur la quantité que sur la
qualité et si on démarre à plein
volume avec une triplette incendiaire où
s’emboitent le tittle track, « Jekyll And Hyde
» et « Wash It All Away », «
Got Your Six » n’est pas sans tomber par moments
dans quelques longueurs avec des titres pas toujours très
évidents à suivre avec leurs breaks parfois
improbables, leurs vocalises parfois un peu tirées par les
cheveux … Pas évident à boire
d’un seul trait donc, le sixième opus des FFDP
n’en manque pas moins de belles bombes comme « Hell
To Pay », « Meet My Maker » et ses faux
airs qui font penser à Metallica ou encore « Boots
And Blood » mais aussi de belles démonstrations
mélodiques comme « Digging My Own Grave
», autant de bonnes raisons de se régaler et de se
prendre quelques belles déflagrations rythmiques, quelques
beaux riffs et au moins autant de descentes de manche savamment
maitrisées. Pas volé sur les bonus avec les
puissants « You’re Not My Kind » et
« This Is My War » et le plus mitigé
« I Apologize », le chaland n’aura
finalement pas grand-chose à redire sur la
qualité d’un effort qui a le mérite de
nous présenter le groupe dans toute sa diversité
et sous un de ses jours qui n’est pas le moins bon. Ce qui
est bon pour les fans le sera également pour les autres
…
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