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BALKUN BROTHERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 18 octobre 2015
 

Balkun Brothers
(Borderline Blues – Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2015)  
Durée 63’47 – 12 Titres

http://balkunmusic.com/  
http://www.bluesweb.com  

Originaires du Connecticut, les frères Firey, Steve aux guitares et Nick à la batterie, se produisent de concert et se partagent le chant pour délivrer une ordonnance rock et blues rock des plus consistantes, une musique qui tire profit de l’urgence du format duo et qui ne s’encombre pas trop des règles établies pour au contraire laisser libre cours à l’envie et à l’inspiration de ces sales gosses … En passe de devenir the next big thing de l’autre côté de l’Atlantique, ceux qui ont adopté le pseudonyme de Balkun Brothers tentent le coup chez nous et débarquent dans l’hexagone pour une tournée en ouverture de celui qui a produit et réalisé leur premier effort éponyme en duo, un autre bad boy mais du Bronx cette fois puisque ce n’est autre que Popa Chubby. C’est donc à un son gras et sale qu’il faut s’attendre avec cette rondelle, la première à sortir sur le tout nouveau label Borderline Blues, nouvelle ramification de Dixiefrog, et c’est en répondant à toutes nos attentes que le duo nous lance sans plus de préliminaires une volée de douze titres dont onze pièces originales mais aussi une relecture épatante du « Mean Town Blues » de feu Johnny Winter. Des slides dévastateurs jusqu’aux percussions rudimentaires, Balkun Brothers s’attache à nous proposer une musique découpée au plus près de l’os, quitte parfois à y laisser quelques éclats voire même un peu de moelle et à nous offrir des éléments de comparaisons parmi lesquels on pourrait citer pêle-mêle quelques trublions du blues moderne comme Scott H Biram, Bror Gunnar Jansson ou encore Al Foul mais aussi des pointures du rock comme les Queens Of The Stone Age, Nirvana voire Motörhead et bien évidemment quelques bluesmen reconnus comme Bo Diddley, Howlin’ Wolf ou encore R.L. Burnside … Un joyeux bordel en quelque sorte, mais c’est pour la bonne cause et ça s’avère payant puisque des titres comme « Been Drivin’ », « Control Yourself », « Pawn Shop », « Bapadubap » ou encore « Storm For The Devil » sont de véritables craqueries auxquelles opposer toute forme de résistance est inconcevable. Des claviers apportés sur « Jail Bird » par Dave Keyes, le complice attitré de Popa Chubby, finissent d’apporter différentes nuances à un ouvrage à la dominante sombre mais aux éclaircies fréquentes. Les cinq dates françaises début novembre seront mémorables, c’est certain !