Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 13 octobre 2015
Oppositional defiant
disorder
(312 Music –
2015)
Durée
44’46 – 10 Titres
https://www.facebook.com/whitenotetheband
Remarqué avec un premier album paru en 2011, White Note a
rapidement confirmé avec un EP l’année
suivante et c’est en écumant de manière
assidue les clubs parisiens mais aussi plus largement
français et allemands que le quintet se fera une solide
réputation. Partagés entre des influences allant
de Radiohead à Sigur Ros et flirtant autant avec la pop
qu’avec l’indus et le rock, Nicolas Boblin au chant
et aux guitares, Paul Jarret aux guitares, Antoine Karacostas aux
claviers, Sébastien Hurtel à la basse et Dimitris
Bouchez à la batterie reviennent cette fois dans un format
un peu particulier puisqu’ils invitent un quatuor
à cordes, un trio de vents, une chorale et la chanteuse
australienne Phia à les rejoindre sur une œuvre
qui pour l’occasion outrepasse le cap de la post-pop pour
littéralement s’en aller flirter ouvertement avec
l’opéra rock. On chemine donc en bonne compagnie
au fil d’une œuvre consistante qui nous
réserve de fort belles rencontres comme « Lust For
», « Homeless Mind », « Plan B
», « Coma » ou « Odd Kid
» mais qui nous dévoile également un
premier single, « Amito », qui est
diffusé depuis le printemps à la
télévision portugaise au travers d’une
publicité. Avec un effort tout particulier sur
l’écriture, sur les instrumentations et sur les
arrangements, « Oppositional Defiant Disorder »
permet à White Note de franchir un nouveau cap et ouvre au
groupe tout un éventail de possibilités qui
devrait lui permettre à terme de trouver une autre envergure
tout en faisant croire sa fanbase de manière exponentielle.
Les amateurs de films d’animation apprécieront au
passage celui réalisé par l’Iranien
Ehsan Mehrbakhsh autour du titre « That’s All Folks
» qui se révèle être un
modèle du genre ! Mélomane averti ou simple
curieux avide de belles découvertes, voilà un
album qui va vous combler à plus d’un titre
…
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