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PUTS MARIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 04 octobre 2015
 

Masoch I-II
(Yotanka – Differ-Ant – 2015)  
Durée 49’24 – 12 Titres

http://www.putsmarie.com/    

On les avait retrouvés au printemps dernier avec « Masoch », une galette de six titres qui nous laissait espérer le meilleur pour l’avenir de Puts Marie, revoilà le combo biennois avec un véritable opus, « Masoch I-II », qui reprend les titres découverts la dernière fois et qui complète le tir avec six morceaux de plus pour emmener le public dans une œuvre complète, complexe et compacte, un album qui bouscule les conventions et qui nous fait passer des relents de Tom Waits à ceux de dEUS en ne lésinant ni sur les grosses guitares, ni sur la mélodie, ni même sur des accents hip-hop toujours très bienvenus. Quinze ans après la naissance de Puts Marie, Max Usata au chant, Nick Porsche à la batterie, Igor Stepniewski à la basse, Sirup Gagavil aux guitares et Beni 06 aux claviers reprennent le taureau par les cornes et jettent sans ménagement dans un creuset chauffé à blanc les expériences rapportées de leurs escapades américaines, mexicaines ou encore européennes pour nous offrir une sorte de road movie ultime, un opus imaginé et réalisé sur la route sur lequel la pop bouscule le rock quand ce n’est pas la soul qui vient se frotter de manière assez rugueuse au grunge. Crooner sous influence ou rocker totalement débridé, chacun des membres de Puts Marie vit sa musique comme un tout capable de changer la face du monde et c’est en se laissant surprendre à chaque instant par des pièces carrément improbables comme « A Quantum Of Sun », « Pornstar », « Lost Soul », « Mob Kisses », « Horse Gone Far » ou encore « Sugar Run » que le chaland se prend à apprécier un peu plus à chaque fois cet assemblage un peu bricolé, voire même parfois bancal, qui au bout de la route fait de « Masoch I-II » un de ces albums hautement corrosifs qui vous ruinent une platine en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et qui anéantissent au moins aussi rapidement le moindre espoir de pouvoir un jour remettre la rondelle dans sa pochette tant son pouvoir addictif est énorme. On vous aura prévenu !!