Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DUKE ROBILLARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 03 octobre 2015
 

The acoustic blues & roots of Duke Robillard
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2015)  
Durée 61’01 – 18 Titres

http://www.dukerobillard.com
http://www.bluesweb.com

Il a dédié sa carrière et plus largement sa vie au blues il y a près de 50 ans et on peut difficilement omettre de rappeler que Duke Robillard est à l’origine de Roomful Of Blues et qu’il a accompagné les Fabulous Thunderbirds, Pinetop Perkins ou encore Bob Dylan, autant de hauts faits d’armes qui conduisaient le regretté B.B. King à parler de lui comme un des plus grands musiciens de sa génération … Et pourtant, il manquait quelque chose à sa carrière, quelque chose que le chanteur, guitariste et producteur a fini par s’offrir cette année avec « The Acoustic Blues & Roots Of Duke Robillard » puisqu’il y a regroupé à sa manière diverses compositions et reprises qui rendent hommage à ceux qui ont posé les premiers jalons du blues et des musiques roots américaines dans les années 20 à 40. En dix-huit titres parmi lesquels on en retrouve quelques-uns que le public européen avait pu découvrir en bonus de l’album « Blues Mood » en 2004, le Duke traduit de fort belle manière tout l’amour qu’il porte aux pionniers du blues, du ragtime, de la folk et de la country et nous emmène de Big Bill Broonzy à Meade Lux Lewis en passant par Jimmie Rodgers, W.C. Handy, Hank Williams, Sleepy John Estes et autres Robert Lockwood. A la fois vintage, remuantes et enlevées, les interprétations de toute beauté que Duke Robillard livre en compagnie de quelques guests comme les chanteuses Maria Muldaur, Mary Flower ou Sunny Crownover ou encore nombre de pianistes, bassistes, batteurs, harmonicistes et autres musiciens de tous poils appartiennent pour la plupart d’entre elles à l’histoire des musiques américaines, on aurait même pu penser que l’on avait déjà tout entendu bien avant celles-là, mais c’est en les magnifiant et en complétant très astucieusement les « Big Bill Blues », « Evangeline », « I’d Rather Drink Muddy Water », « Saint Louis Blues » et autres « Take A Little Walk With Me » de ses propres « I Miss My Baby In My Arms », « Backyard Paradise » ou « I’m Gonna Buy Me A Dog (To Take The Placee Of You) » que le Guitar Master nous régale une fois encore au moins autant qu’il nous surprend. Cinq décennies de blues méritaient bien une si belle pirouette, chapeau Monsieur Robillard !