THE LAST MORNING SOUNDTRACK
|
|
|
|
|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
mercredi, 30 septembre 2015
Promises of pale nights
(Rival Colonia
– La Baleine – 2015)
Durée
39’30 – 11 Titres
http://www.thelastmorningsoundtrack.com
On avait remarqué The Last Morning Soundtrack lors de la
sortie de son premier album en 2011 et déjà
à l’époque,
c’était une impression de vide, de froid, qui se
dégageait d’un opus qui semblait comme
taillé à même la glace, avec la
fragilité et le côté
éphémère qui s’y rapportent
bien entendu, mais aussi avec la beauté naturelle qui
s’en dégage … Deux ans plus tard,
Sylvain Texier nous revenait avec un EP et emmenait son public un peu
plus loin sur les routes d’une folk torturée en
mélangeant les côtés
délicats et aériens à une sensation
d’urgence pour nous laisser imaginer ce que pourrait
être la suite, une suite que l’on
découvre avec l’automne au travers de ces
« Promises Of Pale Nights » qui tiennent leurs
promesses, et même peut-être plus encore. Dans une
atmosphère empreinte de mélancolie où
chaque note pèse autant que le silence qui
l’accompagne, l’artiste nous dévoile pas
moins de onze pièces originales dans lesquelles les
côtés cristallins se tempèrent de
quelques belles harmonies vocales travaillées avec le plus
grand soin. Melting pot de sensations, « Promises Of Pale
Nights » souffle le chaud et le froid autour de la platine et
c’est avec une sensation permanente de contraste que
l’on savoure des perles rares comme « As Lonely As
I Am », « Echoes Of Our Days »,
« We Might Need An Ending », « Your
Tomorrows » ou encore « Home », des
titres d’une rare délicatesse
interprétés avec tellement
d’intensité qu’ils touchent
l’auditeur droit au cœur. La sensation de
fragilité perdure avec le temps mais quand bien
même on sent que les morceaux s’effacent
l’un après l’autre dès que
l’on passe au suivant, les images qu’ils ont
libéré dans nos esprits durant la quarantaine de
minutes que dure l’album restent bien présentes,
et pour longtemps en plus. Il y a des musiques que l’on
écoute et d’autres qui vous emportent avec elles
… Celle-là fait partie de la seconde
catégorie, c’est certain !
|