Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 20 septembre 2015
I quit you dead city
(Hold On Music
– JWS Records – Wagram – 2015)
Durée
41’55 – 10 Titres
https://www.facebook.com/TheRedGoesBlack
http://www.theredgoesblack.com
Originaire de Douarnenez, The Red Goes Black est un de ces quartet pour
qui le mot musique ne peut définitivement rimer
qu’avec rock, mais un rock au sens large du terme qui sait
aller puiser dans les racines les plus profondes du genre, celles qui
vont de Muddy Waters jusqu’aux Black Keys en passant par les
White Stripes, les Rolling Stones ou encore les Doors …
Biberonnés au rock de Creedence mais aussi au blues et
à la soul de chez Stax, Enzo, Tsunam, Chatter et Pete ont
jadis œuvré dans différentes formations
du Collectif Dz City Rockers avant de se retrouver réunis
dans ce projet plein d’ingéniosité et
c’est aujourd’hui forts de leurs cent cinquante
concerts communs dont certains sur de grands rassemblements comme les
Trans’ ou les Vieilles Charrues qu’ils font virer
les amplis du rouge au noir avec un album plein de nuances, une de ces
tartines qui vous mettent les nerfs en pelote et qui ne laissent jamais
retomber la pression. Un soupçon de claviers
apporté par Thomas Schaettel pour accentuer le cachet
seventies qui se dégage naturellement de « I Quit
You Dead City », une production signée Collin
Dupuis (Black Keys, Dr John, Lana Del Rey … ) et un
mastering à mettre au crédit de John Baldwin et
voilà The Red Goes Black qui s’offre un parfait
exemple de ce que l’on peut faire en optant pour un son
d’époque sans pour autant sombrer dans le vintage
à tout prix. En une dizaine de titres, les guitares
s’en donnent à cœur joie et installent
un climat chaleureux grâce à des titres finement
ciselés comme « Hold Back Time »,
« Fear Of Change », « Good Things
» ou encore « Sweet Melancholia »,
créant une ambiance des plus accueillante et finissant sans
grande difficulté par ramener tout le monde dans le giron
d’un rock sans chichi, un rock plaisir qui ne se perd jamais
en cours de route tant il sait exactement où il souhaite
aller. Douarnenez rules !
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