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TOMMY CASTRO AND THE PAINKILLERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 15 septembre 2015
 

Method to my madness
(Alligator Records – 2015)  
Durée 49’02 – 12 Titres

http://tommycastro.com            

Récompensé par le Blues Music Award de l’Entertainer of the Year en 2008, Tommy Castro est un de ces artistes incontournables de la scène blues et rock américaine, un de ceux qui ont su s’inspirer des meilleurs pour se forger un style personnel, que ce soit à la guitare puisque le Californien fait partie des plus fines gâchettes de sa génération ou encore au chant puisque sa voix lui permet de transmettre au mieux les émotions qui le traversent. Pour ce jeune sexagénaire fort d’une petite quinzaine d’efforts à sa discographie personnelle, l’heure n’est pas encore venue de penser à la retraite et c’est avec un nouvel album qu’il nous le prouve, un opus de douze pièces enregistré en compagnie de ses Painkillers, Randy McDonald à la basse, Michael Emerson aux claviers Bowen Brown à la batterie. Pas question pour Tommy Castro de nous offrir une copie carbone de son précédent effort en date et si le bluesman ne le renie pas le moins du monde, tout comme les autres d’ailleurs, il s’efforce une fois encore de suivre son cœur et son âme et d’aller vers où le vent le porte, donnant cette fois un part importante à son côté le plus soul sans pour autant faire abstraction de son penchant naturel pour le blues et pour le rock. On passe ainsi des titres bluesy et saignants à souhait comme « Common Ground » et « Shine A Light » à des ballades bien pensées comme « Died And Gone To Heaven » ou à un superbe « Ride » tout en nuances sans pour autant renoncer à un pur rock’n’roll arrosé à la sauce bayou comme « Got A lot » ou encore à un très revigorant « Method To My Madness » qui en a même donné son nom à l’album. Une dizaine de compositions et deux reprises, « I’m Qualified » empruntée à Clarence Carter et « Bad Luck » qui rend hommage à B.B. King qui lui avait offert les premières parties de ses tournées estivales en 2001 et 2002, et c’en est déjà fini d’un album qui se boit non seulement d’un trait mais qui plus est sans la moindre lassitude grâce à des guitares qui en font beaucoup sans pour autant dépasser les limites du supportable, à une rythmique pleine de maitrise et à des titres qui se révèlent être de véritables chansons ! On espère maintenant quelques dates pour le printemps …