Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

THE FRATELLIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 12 septembre 2015
 

Eyes wide, tongue tied
(Cooking Vinyl – 2015)  
Durée 43’44 – 11 Titres

http://www.thefratellis.com            

Fratrie imaginaire ayant emprunté son nom de scène à une famille de gangsters sévissant dans le film « The Goonies », les Fratellis ont commencé à faire du rock en 2005 et après une séparation entre 2009 et 2012, c’est plus déterminés que jamais que Jon Fratelli au chant et aux guitares, Barry Fratelli à la basse et Mince Fratelli à la batterie sont revenus dans une forme olympique, débarquant aujourd’hui après trois albums dont deux placés dans le Top 5 britannique, un Brit Award et une tournée mondiale sold-out, avec un nouvel album encore plus fou et encore plus sauvage que ses prédécesseurs. Sans se perdre dans une recherche systématique du succès, The Fratellis a quitté son Ecosse natale fin 2014 pour rejoindre Los Angeles et y a retrouvé Tony Hoffer qui avait réalisé son premier album et c’est en parfaite harmonie que le trio a écrit, composé et enregistré « Eyes Wide, Tongue Tied » en un seul jet et en à peine quatre semaines. Autant dire que c’est sans le moindre calcul et en totale spontanéité que The Fratellis a accouché de cette nouvelle galette qui sent bon le naturel et les expérimentations avec des côtés très classic rock mais aussi avec des détours par le surf rock, par le rockabilly ou encore par l’Americana. Un pied à Glasgow et l’autre en Californie, les onze titres font un grand écart permanent entre toutes les influences du groupe et nous entrainent dans une sorte de grand bain à remous d’où l’on ressort, si ce n’est grandi, tout au moins réceptif à de nouvelles vibrations apportées par des titres aux charme irrésistible comme « Me And The Devil », le premier single que l’on a pu découvrir dès le début de l’été, mais aussi « Baby Don’t You Lie To Me », « Dogtown », « Rosanna » ou encore « Too Much Wine » mais aussi « Moonshine » qui referme l’ouvrage sur une petite touche aux accents subtils de prohibition ». Quelque part entre Springsteen, les Beach Boys, Led Zeppelin et U2, The Fratellis ont trouvé un terrain de jeu qui leur va comme un gant et ils n’ont pas fini de nous inviter à les rejoindre pour prendre pleinement part à la fête ! Foncez, c’est garanti sans danger …