Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

VICIOUS STEEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 septembre 2015
 

Vicious Steel
(Virgule Prod. – 2015)  
Durée 29’58 – 7 Titres

http://www.virguleprod.com             

Ne vous fiez pas à leur look de trappeurs venus tout droit des territoires froids d’Amérique du Nord, ces deux gars-là sont originaires de France et entendent bien le faire savoir en interprétant à l’occasion leurs propres compositions dans la langue de leurs ancêtres, quand bien même ils ont choisi comme nom de scène André-Paul “T.Badger” du Bas St-Laurent pour le premier et Cletus D. “Moose” McCormick pour le second. Fins connaisseurs pour tout ce qui est du blues, jamais à cours d’une bonne plaisanterie ou d’un bon coup pour se mettre en valeur, les Vicious Steel trimballent dans leur sillage quelques objets indispensables comme un motoculteur, un alligator, un renard naturalisé ou encore une vieille valise et un poussin accroché à la contrebasse mais ne s’arrêtent pas à leur aspect visuel en proposant une musique soignée et jouée autant avec l’âme qu’avec le cœur … Pour ce premier opus, le duo s’est fendu de quatre pièces originales mais aussi de trois reprises, et non des moindres puisque Vicious Steel revisite avec le même entrain le « Love In Vain » de Robert Johnson que le « You’ll Be Mine » de Willie Dixon et le « Ace Of Spades » de Motörhead. A côté de ces exercices dans lesquels briller et être original n’est pas chose facile, les troubadours des Deux Sèvres nous dévoilent également quelques belles compositions comme « This Thing Ain’t Right » et « Tell Me More » pour les anglophones mais aussi « Hey Babe » et « La fille du bord du lac » pour les francophones, s’offrant au passage une ghost track pas piquée des vers en fin d’album ! De la guitare à la cigar box et de la basse aux percussions primaires, il n’y a qu’un pas que Vicious Steel franchit sans encombre pour un résultat final qui laisse dans la bouche comme un gros arrière-gout de revenez-y … Un duo atypique à surveiller de très près donc !