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CLARENCE "THE BLUES MAN" TURNER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 08 septembre 2015
 

The caster blaster
(Uniqek Records – 2015)  
Durée 50’21 – 14 Titres

http://www.bluesmanturner.com           

Comme pas mal de jeunes gens, c’est en écoutant les disques de son père que Clarence Turner s’est fabriqué une culture musicale, ce dernier étant amateur des grands noms du blues de l’époque parmi lesquels on trouvait Muddy Waters ou encore Howlin’ Wolf. Piqué par le virus de la guitare alors qu’il n’avait que huit ans, le garçon travaillera son instrument jusqu’à le pratiquer à la perfection mais en faisant montre d’une certaine originalité puisque là où ses semblables se servent d’un médiator pour jouer, c’est pour sa part en se servant de tout ce qui peut se tenir dans la main que Clarence gratte ses cordes, micros, téléphones portables ou encore harmonicas inclus. Fort d’un son particulier, c’est en 2012 que celui que l’on surnomme ‘‘The Blues Man’’ accouchera de son premier album, non sans avoir auparavant été finaliste en 2007 du 23ème International Blues Challenge, celui-là même qui avait brillamment été remporté par le guitariste Sean Carney ! De retour sur le devant des bacs cet été avec un nouvel effort, le bluesman de Washington D.C. nous arrive avec une volée de huit pièces originales à laquelle s’ajoutent trois reprises et c’est en compagnie de Charles Pearson aux claviers, David Satterwhite à la basse, Sean Graves à la batterie, Gene Meros aux saxophones et Gary Hendrickson à la trompette qu’il s’exécute, laissant son jeu virevoltant nous emmener sans ménagement dans des parties de guitares ahurissantes de puissance et de richesse que son chant ponctue très intelligemment d’une pointe de gouaille à la fois bien rugueuse et très appréciable. Un « C.C. Rider » que tout le monde ou presque avait joué avant lui, le « Black Jack » de Ray Charles en version accélérée ou encore le « I’m Ready » de Willie Dixon tout en puissance attirent naturellement le chaland en terrain connu mais c’est avec des pièces bien calibrées et bien jouées comme « Fame & Fortune », « Sabrena », « Nadine », « Fender Bender » ou encore « Hey Lady » que Clarence Turner séduit invariablement les amateurs de blues et de rock en leur servant un mélange particulièrement bien équilibré de puissance, de virtuosité et de feeling. Taillé sur mesure pour le live, « The Caster Blaster » a su en garder toute la spontanéité et toute la hargne pour devenir un de ces albums que l’on écoutera à un volume plutôt conséquent, histoire de ne pas perdre une once de son énorme efficacité ! Amateurs de gros son, c’est à vous que cela s’adresse …