Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SHEMEKIA COPELAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 05 septembre 2015
 

Outskirts of love
(Alligator Records – 2015)  
Durée 43’11 – 12 Titres

http://www.shemekiacopeland.com          

S’il est une chose qui est particulièrement difficile quand on parle de Shemekia Copeland, c’est avant tout de ne pas user de superlatifs à chaque phrase tant la diva est unique en son genre. Du blues rock au gospel en passant par la soul, le funk ou encore la country, celle que l’on ne présente plus comme la fille du regretté Johnny Copeland tant elle est parvenue à se faire un prénom est capable de tout chanter, et avec talent en prime, ce qui lui ouvre un champ d’action des plus large sur lequel elle a l’intelligence de prendre parfaitement ses marques. Véritable ambassadrice du blues contemporain, Shemekia se produit copieusement sur les festivals du monde entier et s’y est constitué un public qui l’apprécie et qui la suit, un public qui se réjouira de trouver dans les bacs son nouvel album en septembre et de découvrir de superbes collaborations dessus puisque Billy Gibbons, Robert Randolph, Alvin Youngblood Hart, Will Kimbrough et Pete Finney sont venus ajouter leur enthousiasme à celui de la délicieuse chanteuse pour finir de faire de cet « Outskirts Of Love » un évènement à ne manquer sous aucun prétexte. Se promenant allègrement dans toutes les couleurs du blues, Shemekia Copeland nous emmène d’un tittle track rock à souhait vers des morceaux plus subtils voire plus étranges comme un « Cardboard Box » aux forts accents du Delta, comme le countrysant en diable « Drivin' Out Of Nashville », le « Jesus Just Left Chicago » des Texans de ZZ Top, le démonstratif « Wrapped Up In Love Again » ou encore l’excellent gospel « Lord Help The Poor And Needdy ». Avec une voix qui force naturellement le respect mais aussi des instrumentations brillantes et des arrangements qui font bien plus que friser la perfection, « Outskirts Of Love » se révèle assurément comme un des grands rendez-vous d’une rentrée qui s’annonce chaude. Comme toujours, c’est sur la route que Shemekia défendra son nouveau brûlot et s’il semble bien qu’elle consacrera l’automne et l’hiver à se produire pour ses compatriotes, on peut légitimement espérer la revoir en Europe à partir du printemps 2016 !