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BILLY THE KID & THE REGULATORS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 02 septembre 2015
 

I can’t change
(Frank Roszak Promotions – 2015)  
Durée 40’18 – 10 Titres

http://www.billythekidandtheregulators.com         

Originaire de Pittsburgh, Billy The Kid & The Regulators est ce que l’on peut appeler une valeur sure de la nouvelle scène blues américaine puisque le groupe de Pennsylvanie est parvenu à installer son premier album parmi les cinq premiers du Best Self Produced CD en 2013 avant de s’adjuger la troisième place de l’International Blues Challenge à Memphis un an plus tard. Quelques Awards de plus pour faire bonne mesure et c’est une formation en pleine forme que l’on retrouve avec un nouvel opus, « I Can’t Change », un groupe emmené par son leader, Billy Evanochko, qui partage le chant et les guitares avec Jon Vallecorsa, et où l’on retrouve James Dougherty à la guitare slide, Arnold Stagger à la basse, Brian Edwards à la batterie et Ublay Bey aux claviers, tout ce joli monde se voyant épisodiquement rejoint par quelques pointures comme Yolanda Barber au chant, Jason Ricci aux harmonicas, Damon Fowler et Sean Carney aux guitares ou encore Reggie Watkins, Rick Matt et JD Chasin aux cuivres. Du blues de très bon calibre donc, mais épicé avec le plus grand soin d’une pointe de soul, de funk ou encore de rhythm’n’blues pour un album sorti cet été dans lequel on remarque nombre de pièces originales directement tirées de la plume de Billy Evanochko ou de James Dougherty mais aussi quelques reprises, Billy The Kid & The Regulators n’hésitant pas à l’occasion à revisiter à leur propre manière les standards de Jimmy Reed ou même de Robert Johnson. Au royaume des Regulators, la guitare est reine mais le chant n’est jamais en reste avec à la clef des morceaux pleins de relief dans lesquels le côté bluesman se voit à l’occasion rattrapé par son versant crooner pour laisser libre cours à des titres comme « Ain’t Gotta Prove Nothing », « Story Of The Blues », « That Darn Cat » ou « Saturday Night », des compositions superbement complétées par le « Slender Man Blues » de Dave McKenzie et bien entendu par des classiques comme « Can’t Stand To See You Go » et « Me And The Devil Blues ». Avec un style bien affirmé et une véritable signature sonore, ce sextet au talent incontestable risque bien de contribuer à ce que Pittsburgh ne soit plus seulement la Steel City mais aussi dans un proche avenir une Blues City ! Parce qu’elle le vaut bien …