SMOKY GREENWELL’S NEW ORLEANS BLUES JAM
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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 31 août 2015
Live at the Old U.S. Mint
(Greenwell Records
– Frank Roszak Promotions – 2015)
Durée
56’59 – 11 Titres
http://www.smokygreenwell.com
Il est né dans le Michigan en 1951 mais a vécu
dans différents endroits avant de finalement
élire domicile pour son trentième anniversaire
à New Orleans où il est devenu un des personnages
majeurs de la scène locale en jouant avec le gratin des
bluesmen, la liste étant tellement impressionnante
qu’il est difficile de n’en citer qu’un
sans faire affront à tous les autres ! Parmi ses plus hauts
faits d’armes, on notera également que Smoky
Greenwell a été un des membres fondateurs de
Blues Co-Op avec Warren Haynes mais aussi qu’il a
remplacé un certain Lee Oskar au poste
d’harmoniciste au sein de War, ce qui n’est pas une
mince affaire … Dixième album de
l’artiste, « Live At The Old U.S. Mint »
rassemble diverses compositions et adaptations que Smoky Greenwell a pu
enregistrer durant sa carrière, des titres qu’il
interprète ici en toute spontanéité
mais aussi en parfaite harmonie avec ses complices Jack Kolb aux
guitares, David Hyde à la basse et Pete Dradish à
la batterie mais où il est également rejoint
à l’occasion par
l’accordéoniste Bruce
‘‘Sunpie’’ Barnes et par le
guitariste Mark Pentone. Une petite heure de pur feeling dans une
ambiance pleine de convivialité, c’est ce qui
attend l’auditeur lorsqu’il glisse la rondelle dans
la platine pour se prendre en pleine face des trésors de
blues comme on le joue à New Orleans, un blues
inondé d’harmonica mais aussi à
l’occasion de saxophone qui fait instantanément
battre du pied et taper dans ses mains au fur et à mesure
que défilent des morceaux comme « My Own Blues
Club », « Power Of Now », « I
Earned The Right To Sing The Blues », « Between
Iraq And A Hard Place », « Leroy’s
Shuffle » ou encore « Back To The Boogie
». De blues en shuffle et de zydeco en boogie,
c’est un grand tour des musiques américaines que
nous offre cette Smoky Greenwell’s New Orleans Blues Jam et
rien que pour la bonne humeur qui s’en dégage,
cela mérite déjà que l’on
s’y arrête un moment !
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