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JIM ZELLER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 19 août 2015
 

Circus
(Autoproduction – 2015)  
Durée 44’23 – 10 Titres

https://www.facebook.com/jim.zeller.9        

Longtemps sideman dans les années 70, l’harmoniciste Jim Zeller a eu tout le loisir d’accompagner ses compatriotes comme Nanette Workman, Michel Pagliaro ou encore Robert Charlebois sur les plus grandes scènes internationales mais c’est aujourd’hui sous son propre nom qu’on le croise, essentiellement à la scène où il délivre chaque fois des shows d’une rare intensité mais aussi dans les bacs comme avec ce nouvel album dans lequel il semble bien décidé à faire son rock’n’blues’n’roll « Circus ». Figure de proue du Bistrot à Jojo sur la Rue Saint-Denis où il anime régulièrement les soirées les plus chaudes de ce Temple du Blues montréalais, Jim Zeller nous y propose en bonne compagnie une dizaine de titres, tous originaux, dans lesquels il laisse un peu de pop rejoindre son blues et où l’on croise aussi bien les fidèles parmi les fidèles que divers invités, Frederick Laliberté et Jean Millaire aux guitares, Marc Deschênes à la basse ou encore David Devine et Stephen Beaudin à la batterie voyant passer à leurs côtés des voix comme celles d’Angel Forrest, d’Andrée Dupré ou encore de Melody Zeller. Une production volontairement brute de décoffrage, un son live au possible pour mieux rappeler que c’est dans cet exercice que le turbulent chanteur et harmoniciste est le meilleur et c’est parti pour trois quarts d’heure de « Circus » avec un artiste généreux qui ne calcule pas ses coups et qui donne autant qu’il le peut sur des titres qui partent parfois un peu dans tous les sens, mais c’est aussi ce qui contribue au charme du personnage. De « Down To The River » jusqu’à « Soul Of The Moon », on se prend quelques belles dégringolades d’harmonica qui nous transportent de boogie en reggae et de blues en rhythm’n’blues avec à la clef des morceaux qui ne manquent jamais d’intérêt et on traverse en bonne compagnie une « Wild Life » où se pressent les « Bad Girl », un monde farfelu où l’on découvre un « Halloween In Hollywood With Johnny Depp » ou un « On Step Closer To Vegas » pour mieux s’en aller dans un « Midnight Train » avec « Sweet Nanoo » … Avec sa voix caractéristique et son jeu d’harmonica très personnel, Jim Zeller trouve une fois encore la manière la plus juste de se mettre en valeur au travers d’un album que tous ceux qui l’apprécient tel qu’il est vont forcément adorer. A bon entendeur …