COCO MONTOYA à GUYANCOURT (78)
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Ecrit par Fred Hamelin |
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samedi, 15 août 2015
COCO
MONTOYA
LA BATTERIE –
GUYANCOURT (78)
Le 27 mars 2015
http://www.cocomontoyaband.com/
https://www.facebook.com/CocoMontoyaBand
http://www.labatteriedeguyancourt.fr/
Remerciements à Melissa Hervé de la Batterie
Coco Montoya se pose comme le grand successeur des bluesmen
américains, même si sa renommée se fait
plus discrète, ceci certainement du fait de cette fusion
qu'il opère entre blues, soul et rhythm'n'blues, racines
latines oblige.
Après de bons offices chez Albert Collins en tant que
batteur, il prend la suite des Eric Clapton, Peter Green ou Mick Taylor
au sein des Bluesbreakers de John Mayall et emprunte depuis 1995 un
parcours solo aux innombrables tournées (près de
150 dates en moyenne par an !) avec près de dix galettes,
chez Blind Pig puis chez Alligator Records.
C'est assurément un artiste à voir sur
scène et rien de mieux qu'une petite salle intime pour
apprécier la grandeur de son talent et la Batterie de
Guyancourt s'y est prêtée avec délice.
Pas moins de deux heures de live électrisant
façon Icy Hot à la Collins, son mentor.
Un voyage qui choisit peut être des chemins de traverse
tantôt flirtant avec le blues rural, tantôt
approchant un rock plus tranché mais toujours avec cette
voix chaude et entrainante qu'on lui connait et ce jeu de guitare
incisif et musclé.
Soutenu par une section rythmique de choix, Coco Montoya aime faire
monter la fièvre avec passion sur un ton mordant, un
phrasé précis et sans trop d'abandon sur une
Strat qu'il conduit avec rage et brio !
S'enchainent alors des perles comme s'il en pleuvait
… De « Wish I Could Be That Strong
» et ce son très californien sur un magnifique
solo, de « Hey Senorita » aux rythmes latins
ensoleillés, de « It's My Own Tears »,
superbe blues léché façon Gary Moore,
à « Nothing But Love » qu'il
dédicace désormais sur sa tournée
à BB King depuis sa disparition, aux accords boogie de
« Three Sides To Every Story » ponctués
par un solo de basse assez monumental.
En bref, si une chose est à dire sur ce live de Montoya,
c'est « Encore ! ». Encore à ce talent
qui s'affine années après année,
encore à un show réglé au
millimètre près, encore à un Coco qui
non content d'assumer pleinement son statut de bluesman sauce latin
lover, sait se faire proche d'un public qu'il respecte, l'interpellant
souvent et le remerciant avec modestie.
Fred Hamelin –
aout 2015
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