Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 17 août 2015
We come from the stars
(Autoproduction
– 2015)
Durée
63’40 – 11 Titres
http://www.themorganatics.com/
Ils se revendiquent ouvertement comme étant un groupe de
spleen rock, la rencontre entre une voix à la Linkin Park,
des guitares à la Porcupine Tree et des mélodies
dignes d’Archive, de quoi intriguer le chaland puisque
après un EP en 2011 et un premier album en 2013, The
Morganatics reviennent plus en forme mais aussi plus inclassables que
jamais avec « We Come From The Stars », un album
stellaire qui n’est ni du post rock, ni du rock progressif,
ni de l’art rock … mais sans doute un peu de tout
ça en même temps. Pour Seb aux voix, aux guitares
et aux claviers, Chris aux voix et aux claviers, Lauris aux guitares et
Niko à la batterie, l’idée
n’est pas tant d’entrer durablement dans un moule
mais bel et bien de peaufiner des ambiances entrainantes et de les
partager avec le plus de monde possible, une démarche que
les Parisiens n’ont pas trop de mal à suivre tant
leur imagination leur permet de sortir sans mal des sentiers battus et
tant l’association des deux voix, l’une
féminine et l’autre masculine, met parfaitement en
valeur une dualité de guitares électriques et
acoustiques du plus bel effet. Pas de basse mais des claviers et
quelques samples bien choisis, ces as du spleen rock se posent tour
à tour dans des sillons qui semblent aussi bien avoir
été créés par Muse, par
Pink Floyd ou par Alice In Chains que par Indochine ou encore Kraftwerk
et c’est en voguant de surprise en surprise que
l’on fait le chemin depuis les étoiles
jusqu’à la terre ferme en croisant en cours de vol
quelques astéroïdes comme « I’m
A Mess (But I’m Free) », « Cycy Stardust
», « My Uncomforter », « I Just
Want Something To Happen Tonight » ou encore « Blue
Diamond ». Un univers à part pour une musique
aussi difficile à saisir qu’agréable
à écouter !
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