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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 14 août 2015
War of kings
(Hell Back Recordings
– UDR – 2015)
Durée
49’03 – 11 Titres
http://www.europetheband.com/
Si le groupe appartient au cercle très fermé des
formations estampillées hard rock que le grand public cite
quand on lui demande ce qu’il connait sur le sujet,
c’est sans doute parce que les Suédois ont
frappé un grand coup en sortant en 1984 leur
troisième album, « The Final Countdown
», sur lequel figurait non seulement le hit single
éponyme mais aussi quelques pépites qui ont
porté Europe au sommet de son art. Trois
décennies plus tard, les trublions du glam rock ont
forcément pris de la bouteille et s’ils ont
rangé au clou les spandex et autres attributs moulants et
colorés de l’époque, Joey Tempest au
chant, John Norum aux guitares, Mich Michaeli aux claviers, John
Levén à la basse et Ian Haugland à la
batterie n’en ont pas pour autant perdu leur sens
inné du rock et leur art de créer des tubes, une
recette qu’ils mettaient une fois encore en œuvre
sur leur dixième rondelle sortie en début
d’année. Enregistré à la
maison et produit par Dave Cobb, « War Of Kings »
s’offre tout naturellement un son empreint des couleurs des
seventies, une influence majeure pour un groupe qui avoue sans
qu’on ait à le forcer sa passion pour des
modèles comme Led Zep, Deep Purple et autres Black Sabbath,
mais c’est en s’offrant une production
très contemporaine qu’Europe s’efforce
de se démarquer de tout ce qu’il avait fait
jusqu’alors, on optant pour un son un peu moins propre sur
lui et pour des arrangements qui à l’occasion
mettent l’accent un peu plus sur la lourdeur des riffs que
sur leur musicalité. En une petite cinquantaine de minutes,
« War Of Kings » lève le voile sur la
mouture 2015 d’un groupe qui reviendra tourner en France
à la fin de l’automne, et dans les bagages de
Scorpions s’il vous plait, et en profite pour nous claquer
quelques belles songs comme « The Second Day »,
« California 405 » et autres « Rainbow
Bridge ». Il y a des groupes qui vieillissent bien et
d’autres qui ne vieillissent pas, dans le cas
d’Europe, on pourrait facilement parler de la seconde option
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