Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 26 juillet 2015
I must be dreaming
(Frank Roszak Promotions
– 2015)
Durée
40’49 – 12 Titres
http://lauratategoldman.com/
Elle
est chanteuse mais aussi actrice et c’est avec beaucoup
de charisme et de talent qu’elle met sa voix au service
d’un ouvrage dans lequel le jazz, la soul, le blues, la
country et le rock’n’roll se rejoignent
naturellement puisque c’est en compagnie de nombre de grands
musiciens du cru que Laura Tate s’est lancée dans
l’enregistrement d’un album exceptionnel en forme
d’hommage à la musique du
célèbre songwriter californien Mel Harker.
Guitares, pianos, percussions et même cuivres, rien ne manque
à ce très sensuel « I Must Be Dreaming
» dans lequel il fait bon se perdre au détour
d’un classique comme « Snake Tatoo »,
« No Place To Hide » ou encore « Cowboy
Jazz » pour encore un peu plus profiter d’une voix
qui se fait délicatement aguicheuse pour mieux nous
convaincre en nous susurrant à l’oreille quelques
rimes élégantes et quelques mots
précieux. On se régalera des classiques
déjà cités mais aussi de
pièces élégantes et racées
comme « If Ever Forever Should End », «
Don’t Try To Talk Me Out Of Loving You » ou encore
« Counting Up The Ways » et on se plaira
à comparer le chant de Laura Tate à celui de
grandes vocalistes comme Natalie Cole, Norah Jones ou même
parfois Diana Krall mais aussi à des chanteuses au timbre
plus rugueux comme Candye Kane, Aretha Franklin voire Joan Baez pour
mieux finir de se convaincre que l’apport du jazz est
particulièrement important sur « I Must Be
Dreaming » et que sans lui on aurait certes eu un
très bon album entre soul et americana, mais
indiscutablement posé un ou deux crans en dessous de ce
qu’il parvient à atteindre aujourd’hui !
Fermez les yeux et laisser les images vous envahir, la musique fera le
reste …
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