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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 23 juillet 2015
Sweet dirty blues
(Autoproduction
– 2014)
Durée
45’48 – 10 Titres
http://the-two.ch
C’est le même amour du blues qui a permis
à Yannick Nanette et Thierry Jaccard de se rencontrer au
cœur du bayou suisse et si le premier est mauricien
d’origine tandis que le second est pour sa part
helvétique, cela ne fait qu’apporter une autre
couleur à une musique qui emprunte autant au racines
créoles qu’à celles du delta du
Mississippi. Lauréat du Swiss Blues Challenge en 2014, The
Two a rapidement traversé l’Atlantique pour se
retrouver en demi-finale de l’International Blues Challenge
en 2015, enchainant les prestations avec un véritable talent
qui conduira le duo un peu plus tard à l’European
Blues Challenge à Bruxelles mais aussi dans des festivals
majeurs comme le Montreux Jazz Festival ou le Cahors Blues Festival.
Porté par un premier album plein de sensualité,
The Two nous présente dans le détail son
« Sweet Dirty Blues » et le fait à la
force de ses résonateurs et de ses guitares mais aussi de la
voix pleine de graviers de Yannick, une voix qui n’est pas
sans rappeler celle de Mat des Mountain Men et qui n’en finit
plus de vous hérisser le poil tant elle est posée
à un équilibre parfait entre la force et la
finesse. Cheminant sur un axe imaginaire qui relie en toute
humilité et sans aucune prétention Port Louis
à Genève, The Two conjugue avec beaucoup
d’imagination la langue de Robert Johnson et celle de Robert
Edward Hart pour un résultat plein de relief et de saveur
où l’on apprécie autant des titres
comme « Roseda », « Promiss »
ou « Mama Nette » que d’autres comme
« Mojo On » ou « Blues In My Bones
». Capable de passer en quelques secondes d’un
blues calme et poignant à un morceau plus enjoué,
The Two n’a pas attendu bien longtemps pour inscrire son nom
parmi les plus prometteurs des artistes de blues d’Europe et
d’ailleurs et la découverte de ces deux artistes
bourrés de talent et de gentillesse est
assurément une des plus belles choses qui ait pu nous
arriver ces derniers mois … Attention, on devient fan de The
Two en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire
!
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