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TRIPLE A ORCHESTRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 22 juillet 2015
 

Waste earn blues
(Autoproduction – 2015)  
Durée 42’29 – 11 Titres

http://www.tripleaorchestra.tk   

Du rock teinté de blues et joué à l’ancienne avec un maximum de saturations par un duo francilien qui n’a pas froid aux yeux, c’est ce que nous propose Triple A Orchestra dans un premier album qui fleure bon l’envie et qui avance les deux pieds dans le bayou, quitte à risquer de se faire bouffer par un alligator en vadrouille. Mrej à la guitare et au chant et Yves aux percussions et aux chœurs ont construit leur style à force d’écoutes de modèles comme les Doors, Jon Spencer Blues Explosion et autres Rage Against The Machine et après avoir remporté quelques tremplins avec leur premier EP, c’est leur « Waste Earn Blues » qu’ils nous présentent, une tartine beurrée des deux côtés avec pas moins de huit compositions mais aussi trois reprises piochées avec un certain discernement chez Elvis Presley, Bo Didley et les Beatles, si ce n’est pas un grand écart ça y ressemble quand même un peu. Des blues poisseux à souhait qui rappellent autant Muddy Waters que R.L. Burnside, du rock accroché quelque part entre Lynyrd Skynyrd et les Black Crowes, le Triple A Orchestra ne se laisse pas enfermer par d’hypothétiques barrières et enjambe l’un après l’autre les barbelés du showbiz pour s’en venir nous inonder de reverb et de delay sur des hymnes en puissance comme « Bolt With The Swag », « Bankster », « Ain’t From No Pack » et autres « Crap Guru » qui ne sont que mieux mis en valeur par des relectures pleines de subtilité de classiques comme « A Little Less Conversation », « You Can’t Judge A Book By Its Cover » ou encore comme l’impressionnant « Back In The USSR » rugueux à souhait. Une poignée de poil à gratter dans le dos de ceux qui se contentent des musiques aseptisées, voilà ni plus ni moins ce que nous envoie le Triple A Orchestra avec son « Waste Earn Blues » et il n’y a pas grand-chose à perdre en misant quelques cents sur le duo tant il s’annonce prometteur ! Avis aux amateurs de force et de spontanéité …