Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 20 juillet 2015
Boso rojin
(Trois Jeunes Tambours
– 2015)
Durée
37’23 – 10 Titres
http://www.trois-jeunes-tambours.com/adamno
Il aura mis plus de quarante ans avant de réussir
à véritablement se trouver mais finalement,
c’est à chaque fois du côté
de la musique qu’Adam No trouvera ses marques, quand bien
même au fil des années il aura
été nageur, puis maitre-nageur et finalement
surfeur … Un premier essai avec le duo garage punk BZZ
finira de donner le goût de la scène à
ce musicien à la fois chanteur, percussionniste et
machiniste et c’est aux côtés de Thierry
Los aux basses, claviers et programmations qu’il revient
cette fois avec un premier album personnel qui se veut le trait
d’union logique entre Bowie, New Order et Bauhaus, mais sans
pour autant faire abstraction d’un passé nourri
à l’écoute de Kraftwerk, des Pistols,
des Animals et j’en passe. Des synthés aux cachets
eighties, une basse pleine d’authenticité, des
boucles pour finir d’habiller le tout, « Boso Rojin
» a fait le vœu de réunir sur une seule
et même galette les influences de la New Wave et les
sensibilités de l’electro, s’en sortant
plutôt bien sur des titres à la fois personnels et
introspectifs qu’Adam No interprète dans un
mélange où la crainte de voir resurgir ses vieux
démons et ses vieilles angoisses est bien
présente et où l’espoir de les
dépasser est de taille à tout bousculer sur son
passage. Un single et un clip pour mettre les choses au clair
d’entrée de jeu, l’album est ainsi
précédé par « Mystical River
» mais on n’en oublie pas pour autant des morceaux
comme « Alpha Zone », « Only Mine
», « Travelling Ghost » ou encore
« Give Me A Favor » qui sortiront juste
à temps pour vivre pleinement la rentrée 2015. La
mélancolie est une des atmosphères indissociables
de ce premier effort, mais plus que ça, c’est la
noirceur générale de l’ouvrage qui le
rend fort et original. Ames sensibles, s’abstenir !
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