Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 17 juillet 2015
One
(Autoproduction
– 2015)
Durée
17’57 – 5 Titres
https://www.facebook.com/pages/Carmyn/198491540196803
Elle est à la fois guitariste, pianiste, chanteuse et
danseuse et après avoir longtemps collaboré
à divers webzines où elle faisait valoir ses
connaissances de tout ce qui concerne le rock, le hard rock et le prog,
Carmyn est passée de l’autre
côté du bureau en sortant un premier EP qui
préfigure non seulement un album à venir
d’ici peu mais aussi un véritable travail de
groupe, cette fille du metal ayant aujourd’hui à
cœur de faire valoir à la scène tout ce
qu’elle sait si bien faire en studio. C’est donc
dans un univers scénique proche de Prince que la diva
propose des créations qui prennent leurs marques dans son
vécu personnel et qui tirent profit d’un son
résolument puissant et recherché puisque Carmyn a
choisi de faire appel au guitariste de T.A.N.K. pour les mettre ses
morceaux en boite au Studio DNI. En cinq titres, la Francilienne nous
fait faire un rapide tour d’horizon de son univers et le
présente le plus spontanément possible, sans pour
autant céder aux clichés un peu simplistes du
hard rock mais en s’efforçant autant que faire se
peut de bousculer les habitudes, quitte à mettre un poil
d’electro dans la sauce pour qu’elle tienne encore
mieux au corps. Au rayon des bonnes surprises, on soulignera le riff
surpuissant de « Betrayal » qui met les pendules
à l’heure d’entrée de jeu
mais aussi des compositions aux cachets très bien sentis
comme « A Light In The Dark », «
Disposable Love », l’excellent « Respect
Yourself » et ses accents à la Pat Benatar et
enfin « Alienated » qui referme l’ouvrage
sur des cachets qui ne sont pas sans rappeler, entre autres, les
Runaways ! Bien décidée à remettre une
bonne dose de rock au féminin sur la scène
(inter-)nationale dans les mois et les années à
venir, Carmyn n’y va pas avec le dos de la
cuillère et s’affirme clairement comme la nouvelle
icône du hard rock à la française ! Si
ça ne marche pas très vite, c’est que
l’hexagone est désespérément
sourd …
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