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STEVE VERBEKE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 juillet 2015
 

Deuxième tiers
(Autoproduction – 2015)  
Durée 13’49 – 4 Titres

http://www.steve-verbeke.com

Qu’il se présente à la tête de son propre groupe ou encore en sideman de luxe pour les autres, Steve Verbeke a toujours la même foi pour ce qui est de jouer et de chanter le blues, et dans la langue se son bluesman de père s’il vous plait, un art pas toujours facile à faire accepter dans un hexagone qui confirme du même coup que nul n’est prophète en son pays … Et pourtant, il est habile l’harmoniciste, avec son instrument bien entendu mais aussi avec une voix très caractéristique, et il sait qui plus est s’entourer puisque des guitare de Jérémie Tepper et de Stan Noubard Pacha aux claviers de Ghyslin Di Sacco en passant par la basse de Jean Marc Despeignes et la batterie de Marty Vickers, rien n’est jamais laissé au hasard quand il est question de trouver le son juste et le ton approprié. A l’image des contributions qui arrivent dans nos boites de manière périodique, Steve Verbeke profite de ce début d’été pour nous envoyer son « Deuxième tiers », à peine plus d’un an après le premier, et pour nous dévoiler quatre titres de plus dans une harmonie pleine de sincérité et avec en toile de fond un blues roots pas toujours très propre sur lui mais somme toute séduisant au possible. Pas de mauvaise surprise en cheminant à travers les lignes de « J’te connais j’te connais », « Tout ce que j’ai fait », « Love Away » et autres « Descente à Curial », on en passe par des titres bien énergiques qui remuent le chaland et par d’autres plus posés pour un résultat d’ensemble qui fait la part belle au feeling, au fun et à la virtuosité d’artistes qui sont loin d’être manchots dans leurs domaines respectifs. Pas de réticence à l’heure de s’acquitter du « Deuxième tiers » donc, et mieux encore, on s’annonce déjà prêt à mettre la main à la poche pour liquider au plus tôt un solde qui, s’il s’annonce de la même qualité que ces deux premiers tiers, nous ferait pencher sans la moindre hésitation sur la voie de la mensualisation ! A bon entendeur …