NASHVILLE PUSSY à COLMAR (68)
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Ecrit par Cathie Wetzstein |
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samedi, 18 juillet 2015
CADILLAC
CORRIDA – NASHVILLE PUSSY
LE GRILLEN –
COLMAR (68)
Le 25 mai 2015
http://www.nashvillepussy.com/
http://www.cadillaccorrida.com/
http://www.grillen.fr/
Le Grillen de Colmar nous attend ce soir pour un décrassage
d’esgourdes en règle. On démarre sur
les chapeaux de roues avec Cadillac Corrida. Ce groupe de Bisontins
formé en 2011 est composé de Nick (chant), Cervez
(guitare), Mainro (basse) et Steflan (batterie). Il nous propulse dans
son univers heavy rock à grands coups de riffs
métalliques, de sons mélodieux. Savant
mélange des influences de tous ses membres, on retrouve dans
leurs morceaux des sonorités à la
Motörhead, Skid Row, Pantera ou encore les Gun’s. Le
public semble adhérer ; il faut dire que
l’énergie dégagée
n’est pas feinte et la sollicitation du public est
régulière.
La présence de Kriss, performeuse de son état,
n’est pas étrangère à tout
ça, elle harangue l’assistance, lui proposant
quelques boissons spiritueuses, jouant avec elle et les musiciens. Ses
apparitions font monter l’adrénaline
d’un côté comme de l’autre de
la scène, apportant une touche de fraicheur et de
sensualité dans la chaleur de la salle. Les Cadillac Corrida
interprètent la quasi-totalité des titres de leur
premier album, « Enter the Arena », sorti
à l’automne dernier. Nick conduit
l’ensemble aidé d’une voix relativement
aigue, ce qui renforce l’aspect glam sur certaines parties
musicales. Objectif atteint, les CC ont chauffé la salle
sans avoir à en rougir.
Changement de décor, une musique introductive nous
mène dans une chevauchée à travers les
grandes plaines sauvages de l’ouest américain. Les
Nashville Pussy déboulent sur scène
accompagnés de « Riders in the Sky » des
Outlaws, sans chevaux et armés de leurs instruments. La voix
éraillée de Blaine Cartwright
s’élève sur « Come on Come on
», suivi de « Rub it to death »,
annonciateurs d’un show survitaminé. La belle et
sexy Ruyter Suys capte immédiatement l’attention
de l’auditoire, par un jeu de guitare mordant et une
présence scénique transpirant
l’énergie. Rob Hulsman, le killer de service,
n’a pas de pitié pour les peaux de ses futs, les
matraquant sans répit, assisté par la ravissante
Bonnie Buitrago qui manie sa basse avec dextérité
et efficacité.
Le quatuor contente tout le monde ce soir avec une setlist dans
laquelle jeunes et moins jeunes y trouvent leur compte. Ils nous font
voyager dans leur discographie, sautant d’un album
à l’autre, représenté chacun
par au minimum deux titres. Dans une salle où la chaleur est
grandissante, où les odeurs entremêlées
de sueur, de bière et de whisky prédominent, les
morceaux défilent à vitesse grand V. Plus de
vingt en une heure trente, panachage de hard rock et de heavy
metal croisant le rock sudiste. Blaine Cartwright, en leader
charismatique quoiqu'un peu moins démonstratif que ses
pairs, nous gratifie néanmoins d’une petite danse
(de la pluie ???) et d’une douche made in Kronenbourg, alors
que Ruyter perd quelques centimètres de hauteur en revenant
pieds nus pour le rappel, ce qui n’enlève rien
à la puissance de ses riffs.
Il est temps de remballer, reprendre ses esprits et se reposer quelque
peu après cette déferlante
rock’n’rollesque !!!
Cathie Wetzstein
– juillet 2015
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