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MASTA KIM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 juillet 2015
 

MK I
(Autoproduction – 2015)  
Durée 27’57 – 8 Titres

https://www.facebook.com/pages/Masta-Kim/271634622940007


Originaire de Cluses, en Haute Savoie, Masta Kim a construit son style en fréquentant divers sound systems et en se régalant de reggae, de dancehall et de hip hop avant de passer de l’autre côté de la scène à partir de 2007, au retour d’un voyage en Guyane qui l’avait particulièrement inspiré. Encouragé par son ami Joey Lacroix, le MC se trouvera petit à petit une couleur très personnelle et un son, autant de caractéristiques qu’il s’en ira proposer au public au travers de divers enregistrements mais aussi de concerts. Un premier EP paru en 2010 finira de convaincre Masta Kim que sa place est en Guyane et c’est à Saint Laurent qu’il partira s’installer pour y travailler ses flows mais aussi faire de nouvelles rencontres qui le pousseront encore et toujours vers la scène. Décidé fin 2013, ce tout nouveau projet verra le jour à Brooklyn, chez Florent Barbier où « MK I » sera finalement enregistré, et c’est en parfaite association que Masta Kim et Joey Lacroix le mèneront à bon port dans un registre où le hip hop, le reggae et les musiques caribéennes se télescopent en parfaite intelligence. Quelques guests pour faire bonne mesure et voilà que l’on croise Nybacush sur « Champion Style » et Dappa Ruk sur « Le temps passe » au beau milieu d’une rondelle qui en un peu moins d’une trentaine de minutes nous fait passer de « Tiens ta langue » à « Mes lignes » sans pour autant renoncer à des compositions comme « Marijuana » ou encore « Good Vybz ». Globalement positif mais aussi quelque peu lucide et engagé, Masta Kim a fait le pari de parler sans langue de bois et sans faux semblants mais il le fait avec beaucoup d’ingéniosité, tournant plutôt à son avantage le petit sticker « Parental Advisory Explicit Content » qui se retrouve sur l’artwork de « MK I » et jouant carrément la carte du gagnant/gagnant dans un registre où se faire connaitre et accepter du grand public n’est jamais chose facile. L’avenir nous dira si le choix s’est avéré payant …