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LAWRENCE ALEXANDER SAYNTH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 29 juin 2015
 

Only monsters survive
(Autoproduction – 2015)  
Durée 40’49 + 41’07 – 7 + 7 Titres

https://www.facebook.com/pages/Lawrence-Alexander-Saynth/135989586605767


Son histoire, Lawrence Alexander Saynth ne la raconte pas avec des mots mais avec des notes et les seules informations que l’on peut découvrir concernant cet artiste aussi brillant que discret, c’est qu’il à la fois chanteur, compositeur et songwriter mais aussi photographe, graphiste, écrivain … Autant dire qu’il faut laisser courir son imagination pour parler d’un artiste dont le piano est à la fois libre et débridé et dont le style se promène allègrement du côté de la musique classique, mais avec de temps à autres quelques belles colorations qui nous viennent autant du jazz que de la pop ou encore du rock. Son nouvel album, le musicien l’a souhaité conceptuel et l’a décliné en deux CD qui offrent des variations autour d’un seul et même thème, ou plutôt autour de quatre déclinaisons dudit thème, « Only Monsters Survive ». Tué par sa propre existence, tué par le poids de son amour, le monstre dont il est question dans l’effort aurait finalement fait abstraction de ses émotions pour survivre et c’est dans un mélange de créations répétitives et de créations plus variées que l’on avance, découvrant de temps à autre un soubresaut qui pourrait ramener la créature du côté humain de la chose si on lui en donnait le temps … L’espoir reste pourtant vain puisque Lawrence Alexander Saynth s’attache à chaque fois à passer d’un « Descending » à un « Equilibrium », n’en négligeant pas pour autant de nous faire cheminer par la jeunesse et par l’évolution de son héros, on pourrait également parler de sa créature, mais se faisant un malin plaisir de la faire redescendre à chaque fois vers ses côtés les plus sombres pour finalement refermer l’ouvrage sur un épique « To Try, To Believe And To Live » qui mélange les parties oppressantes et les parties plus optimistes … On en passe parfois quelques longueurs et par quelques redondances mais pour qui apprécie le piano et les variations plus ou moins progressives de la musique, il y a vraiment dans cet album matière à se régaler !