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| JARED JAMES NICHOLS à ENSISHEIM (68)
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Ecrit par Cathie Wetzstein |
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mercredi, 24 juin 2015
WE
ARE F.A.T – JARED JAMES NICHOLS
WOOD STOCK GUITARES
– ENSISHEIM (68)
Le 17 mai 2015
http://megasoultrip.wix.com/megasoultrip
https://www.facebook.com/pages/M%C3%A9ga-Soul-Trip-Productions/817532194971960?fref=ts
https://www.facebook.com/cafconcprod?fref=ts
http://www.teenageheadmusic.com/
http://www.woodstock-guitares.com/fr/frontpage/
https://www.facebook.com/Jaredjamesnichols?fref=ts
https://www.facebook.com/pages/WE-ARE-FAT/324865344250786?fref=ts
Qui n'a pas rêvé un jour de faire un tour dans le
passé uniquement à l'évocation d'un
seul mot ??? Woodstock !!! Bon ok, mon "Woodstock à moi"
n'est pas à l'autre bout du monde, mais en scrutant
attentivement l'horizon, on peut également apercevoir la
Statue de la Liberté … Mon "Woodstock
à moi" est aussi entièrement
dédié à la musique, plus
précisément aux guitares ; il se situe
à Ensisheim et son petit nom est évocateur : Wood
Stock Guitares. Cet antre de la six cordes ouvert il y a un peu plus
d'un an a une particularité, il est doté d'une
salle, d'une sono, de lights, le tout rassemblé faisant
étrangement penser à une salle de concert !!! Il
n'en fallait pas plus pour que Méga Soul Trip Productions et
Caf'Conc'Prod y posent leur valise et nous concoctent une
réjouissance musicale très attrayante !
La première, et non des moindres pour peu qu'on
s'intéresse à la scène musicale issue
de notre terroir Alsacien, puisque la formation à venir a
fait les premières parties de Dr Feelgood, Ron Thal
Bumblefoot et Eric Sardinas au feu Caf'Conc des 3
Frontières. WE ARE F.A.T prend place sur scène.
Les FAT, comme on les appelle affectueusement dans notre
contrée, sont originaires de la région
Mulhousienne. Ils sont quatre et distillent un
rock’n’hard-rock fortement influencé par
les sonorités rock US des 70’s aux 90’s.
Fort de ses compos inspirées, le combo nous sert un set
burné de 40 minutes durant lesquelles la voix au grain
rugueux d’RV courtise sans complexe les accords de sa gratte,
soutenus par Wadii et sa guitare aux riffs ravageurs ; la frappe
musclée de Christian associée à la
basse claquante de Niko apportent une base rythmique solide et bien
charpentée. Les FAT, c’est du gros son, du bon son
… C’est simple, mais efficace !!!
Changement de plateau. Les USA viennent à nous …
Sous la forme d’un trio portant le nom de son leader JARED
JAMES NICHOLS. Originaire du Wisconsin et Californien
d’adoption, le jeune Jared, alors âgé de
15 ans, se met à la guitare. Il découvre le
blues, le vrai … Il tombe dedans et comprend très
vite que le blues, il faut le jouer "live" pour le ressentir
pleinement. Et c’est ce qu’il s’applique
à faire. Non seulement encensé par des grands
noms de la guitare, il partage la scène avec quelques
célébrités, et plus
récemment a fait la première partie
européenne de Lynyrd Skynyrd. A 25 ans, il sort une
première galette produite par Eddie Kramer (Hendrix, Kiss,
Led Zep…), « Old Glory And The Wild Revival
», qu’il nous présente en quasi
totalité ce soir.
Pour ma part, c’est ma deuxième fois avec ce power
trio exceptionnel, et je suis pressée d’en
(re)découdre.
Jared nous happe immédiatement. Un déferlement
d’accords s’abat sur nous. Et là, on se
prend une grosse claque … On a du lourd en face de nous, du
beau, du puisé à la source. Pour Jared, la
musique, c’est la vie … et le blues, les
sentiments qui s'expriment à travers la musique. Elle a
besoin d’air, de respirer. Ce prodige de la six cordes fait
fi de tous accessoires superflus qui pourrait créer une
interférence entre lui et son instrument … Comme
un prolongement de son être, il ne fait qu'un avec sa
guitare.
L’émotion transpire dans chacune des notes qu'il
nous balance avec une facilité déconcertante
… Elles sortent de ses tripes pour plonger dans les
nôtres, toucher nos âmes et s'y
refléter. Son jeu est épuré et
doté d'un feeling exceptionnel, ses soli sont explosifs et
nous emportent dans des envolées guitaristiques dignes de
belles chevauchées sauvages. Ses fidèles
compagnons de route, Dennis Holm à la batterie et Erik
Sandin à la basse, ne sont pas étrangers
à tout ça, ils apportent une pierre
sacrément solide et efficace à cet
édifice. Une énergie débordante ainsi
qu'une belle complicité viennent compléter ce
tableau de maître.
Les titres s'enchainent sans se ressembler, passant d'un blues rock
bien couillu, voire heavy, à un blues lancinant, variant les
ambiances avec un brin de southern rock, des nuances funk ou encore
classic rock. Cerise sur le gâteau, en toute fin de
soirée, alors que la salle s'est vidée d'un
public aux anges, Jared verra passer entre ses doigts agiles quelques
bijoux sortis tout droit du cru personnel du maître des lieux.
Cathie Wetzstein - juin
2015
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