MICKE BJORKLOF & BLUE STRIP
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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 25 juin 2015
Ain’t bad yet
(Hokahey! Records
– 2015)
Durée
41’04 – 11 Titres
http://www.mickebjorklof.com
Vainqueurs de leur challenge national en 2014, Micke Bjorklof &
Blue Strip avaient l’honneur de représenter la
Finlande lors du 5ème European Blues Challenge à
Bruxelles en mars 2015, une occasion de se faire remarquer par un
public composé de fans mais aussi de spécialistes
venus d’une trentaine de pays d’Europe et
même de quelques représentants
américains spécialement présents pour
l’occasion. Fondé en 1991 par le guitariste,
chanteur et harmoniciste Micke Bjorklof et par son acolyte bassiste
Seppo Nuolikoski, Blue Strip a conservé le même
line up pendant une quinzaine d’années avant
d’évoluer et c’est fort de six albums
mais aussi d’un opus en duo acoustique proposé
avec le guitariste Lefty Lepannen sous le nom de Micke & Lefty
que Micke Bjorklof nous revient aujourd’hui avec une nouvelle
galette appelée à faire suite à
l’excellent « After The Flood » que le
groupe avait enregistré à New Orleans en 2012.
N’hésitant pas une seconde à se
promener entre le blues du Texas et celui de Chicago sans pour autant
oublier de regarder du côté du rock ou encore du
boogie, les Finlandais mettent un bâton de dynamite dans
leurs amplis et s’attachent à y mettre le feu
à force d’énergie et de puissance mais
aussi de talent, autant d’ingrédients qui
dosés avec un soin tout particulier tissent un tapis bien
moelleux sur lequel les « Last Train To Memphis »,
« Rain In Jerusalem », « Hold Your Fire
Baby », « Sweet Dream’s A Sweat Dream
» et autres « Blame It On The Bright Ligts
» prennent une envergure qui pousse à mieux
comprendre pourquoi Blue Strip s’est payé le luxe
d’assurer les premières parties de
légendes comme Solomon Burke, les Fabulous Thunderbirds,
Robert Plant ou encore B.B. King. Une guitare un peu crade et une voix
qui s’y associe avec un certain charisme, on n’a
pas inventé grand-chose de plus pour proposer un blues
savoureux depuis que le genre existe. Si Micke Bjorklof
n’arrive pas rapidement jusqu’à nous, il
faudra indiscutablement se résoudre à faire le
voyage pour aller à sa rencontre
!
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