Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow KORITNI

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

KORITNI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 26 juin 2015
 

Night goes on for days
(Verycords – Warner – 2015)  
Durée 50’51 – 12 Titres

http://www.koritni.com

Si ce n’est pas l’Australie qui a inventé le rock, il est indiscutable que si le genre a su rester en vie, c’est en partie parce que le pays continent a mis sur le marché quelques grosses machines de guerre comme AC/DC au siècle dernier ou encore Koritni tombé du berceau il y a une petite dizaine d’années. Telle une bombe dosée avec un soin tout particulier, le band sait mélanger très habilement le blues, le heavy et le rock pour un résultat qui l’a conduit à aller se produire au Hellfest mais aussi à assurer les premières parties de Mötley Crue et de Scorpions. Pour leur quatrième album, Lex Koritni au chant et aux guitares, Eddy Santacreu et Luke Cuerden aux guitares, Dean Matt Hunter à la basse et Chris Brown à la batterie ont une fois encore mis les petits plats dans les grands et ont fait attention de nous délivrer une ordonnance assez équilibrée dans laquelle la simple vitamine cède parfois la place aux amphétamines et ou quelques antidépresseurs viennent de temps à autres installer une atmosphère étrange mais particulièrement bien sentie. Des titres bien pensés, une production soignée et quelques guests comme les ex-Trust Vivi Brusco et Farid Medjane qui assurent la rythmique sur trois titres ou encore l’ex-Status Quo John Coghlan retourné en studio pour la première fois depuis trente ans, si Koritni qui compte un musicien français dans ses rangs avait réussi à se faire une place au soleil sur la scène hexagonale à force de gros son et de feeling avec ses trois précédents ouvrages, nul doute que le quintet va encore grimper quelques marches sur la route qui mène à la reconnaissance avec des pièces étourdissantes comme « Horns Up », « Rock’N’Roll Ain't No Crime » ou « Seal The Deal » et d’autres plus bluesy dans l’âme comme « Little man », « Try To Live » ou encore l’interlude « The Mississippi Delta » capable de faire sortir Robert Johnson de sa (ses) tombe(s) et l’excellent « Water Of Life ». Quelques hymnes en puissance avec entre autres « Night Goes On For Days », « Breakdown » ou encore « Waking Up The Neighbours » et voilà de quoi clouer le bec à ceux qui se plaignent qu’il n’y a plus de bons groupe de rock sur la scène contemporaine. A écouter sans modération !