Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 24 juin 2015
Helpin’ hand
(Autoproduction
– 2015)
Durée
52’24 – 14 Titres
http://www.newlineup.fr
C’est à force de travail et de talent que New Line
Up est parvenu à se faire connaitre sur la scène
blues française en général et sur la
scène normande en particulier, la formation rouennaise ayant
commencé à se faire remarquer en remportant le
Tremplin Blues de La Traverse en 2008 avant de s’adjuger
celui du Cahors Blues Festival en 2011. Programmés sur des
festivals majeurs comme Cognac Blues Passions, Blues de Traverse, So
Blues Le Mans ou encore Terri’Thouars Blues et
invités à se produire en première
partie de Joe Louis Walker, Ana Popovic et autres Shemekia Copeland,
Jérôme Lemesle au chant et aux harmonicas, Pascal
Rigault à la guitare, Pascal Hernandez à la
contrebasse et Pascal Delahaye à la batterie ont tout
compris de l’art de servir un blues
mâtiné de Chicago et de swing et
saupoudré d’une touche de
rhythm’n’blues des années 50 et
d’une pointe de west coast des années 80 et ils
nous le prouvent avec leur deuxième album, «
Helpin’ Hand », arrivé juste
à temps pour assister à la naissance de
l’été. Cinq jours de studio et une
liste de guests à n’en plus finir où
l’on remarque Bertrand Couloume à la contrebasse
et à la guitare mais aussi Nico Duportal, Pascal Fouquet,
Marc Loison et Christophe Pélissié aux guitares,
Dom Delahaye au saxophone et enfin Jennifer Milligan aux
chœurs, il n’en fallait pas beaucoup plus pour que
les Normands se lancent dans l’interprétation
d’un répertoire plein de richesse où
l’on croise nombre de pièces originales mais aussi
quelques reprises comme le « I Love My Baby » de
H-Bomb Ferguson, le « Keep On Churnin’ »
de Wynonie Harris, le « Rump Steak Serenade » de
Fats Waller et enfin l’inattendu « Call Me
» de Blondie revu et corrigé à la sauce
New Line Up. Avec ses interprétations pleines de chaleur et
ses accents délicatement jazzy, le groupe trouve
à chaque instant le ton le plus juste pour partager une
émotion, un petit coup de cœur ou juste une
idée qui passe et toute cette inspiration donne finalement
naissance à des titres écrits avec le
cœur et joués avec l’esprit, des blues
pleins de sensualité et de bonnes vibrations dans le genre
de « My Woman Is Another Man’s »,
« I Missed You And I Miss You », « A Song
In My Mind » ou encore « She’s A
Dangerous Girl » et bien entendu le superbe « To
Hear My Name » dédié à tous
les animateurs de radios blues non pas pour s’assurer des
places dans les playlists mais tout simplement pour les remercier
d’avoir invariablement soutenu le groupe. Voilà un
bon album annonciateur de nouveaux concerts pour un groupe que
l’on a toujours plaisir à voir sur
scène ! Avis aux amateurs …
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