Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 29 mai 2015
La beauté de
l’idée
(Verycords –
Wagram – 2015)
Durée
58’16 – 13 Titres
https://www.facebook.com/dominiknicolas
Ceux qui ont été aspirés dans les
années 80 par le tourbillon des premières
années d’Indochine se souviennent
forcément de Dominik Nicolas qui, outre le guitariste et le
compositeur du groupe, en était un des co-fondateurs
… Huit albums, des tournées à
n’en plus finir et une multitude de tubes encore dans toutes
les mémoires auront finalement conduit le rocker du groupe
vers la sortie, laissant ses anciens complices prendre un nouveau
virage qui sera lui aussi couronné de succès,
mais dans un registre parfois un peu différent. Sorti du feu
des projecteurs, Dominik n’en rangera pas pour autant ses
amplis et deux décennies plus tard, le revoilà
enfin avec un premier album solo baigné entre
l’electro, la pop et le rock, un album empreint
d’une véritable maturité et
partagé entre les rythmes effrénés
chers à l’artiste, les refrains qui transpercent
instantanément et les textes qui font mouche. « La
beauté de l’idée »,
c’est une sorte de melting pot dans lequel on retrouve
insidieusement le souvenir des « Kao Bang »,
« Trois nuits par semaine » et autres «
Tes yeux noirs » mais aussi des cachets qui rappellent autant
Taxi Girl et Lili Drop qu’Etienne Daho … Des
claviers vintage sur des guitares toujours aussi vertes, une voix qui
ne se pose pas de question inutile et qui va droit au but, des titres
essentiels comme « Ici », « Le soleil est
comme toi », « La balançoire
», « A ne pas croire », « Une
ville sans néons » ou encore « Instagram
» qui se veulent tantôt très
électro, tantôt plus rock, si l’artiste
reconnait ouvertement ne pas avoir changé son fusil
d’épaule, il nous confirme également
par l’exemple que son style a évolué
dans une direction où la qualité et la
sincérité sont de plus en plus remarquables. Les
nostalgiques d’une époque où
l’on vivait au rythme d’albums comme «
L’Aventurier », « Le péril
jaune » ou « 3 » vont adorer cette heure
de musique passée en très bonne compagnie,
c’est certain !
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