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DIDIER VARELA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 30 mai 2015
 

Laissez moi faire
(Chuckers Production – 2015)  
Durée 51’00 – 12 Titres

http://www.didiervarela.sitew.fr         

Trois décennies passées sur scène et un millier de concerts dans les amplis, Didier Varela est ce que l’on peut décemment appeler un enfant du rock et ce n’est pas par hasard qu’on a pu le croiser sur les planches montpelliéraines avec ses différents groupes successifs ou encore aux côtés de Georges Nounou avec qui il a commis quatre albums entre 1992 et 2002. Mais ses plus grands faits d’armes, le guitariste qui a un temps fait office de bassiste les a finalement faits avec Venus Lips, le groupe avec lequel il assurera les premières parties de grand noms comme Metallica en 1988, Lynyrd Skynyrd en 1992 ou encore Joan Jett, Calvin Russell, Dr Feelgood … Bien décidé à continuer sa marche en avant vers l’avenir, Didier Varela qui s’est depuis formé à la production et à la MAO nous propose cette fois un album personnel sur lequel il signe les compositions et assure le chant mais aussi toutes les instrumentations à l’exception de la batterie confiée à Gil Sanchez et lève aujourd’hui le voile sur des morceaux en Français avec lesquels il n’hésite pas à mettre un ou deux coups de pieds dans la fourmilière, ce qui n’est pas pour nous déplaire d’ailleurs. Des gros riffs entre rock, blues rock et hard rock, un son clairement estampillé Gibson, des cuivres qui viennent à l’occasion pimenter le tout, une voix tellement éraillée qu’elle en devient irrésistible, la douzaine de titres rassemblée sur « Laissez-moi faire » affiche différentes couleurs et diverses fortunes mais fait surtout montre d’une énorme envie de bien faire et de pousser le rock en dehors d’un cadre par moment trop restrictif. Entre shredder en riffeur, l’artificier de service nous pose quelques beaux bâtons de dynamite dans la platine et ne se prive pas de nous en donner tout notre soul avec des compos comme « Le respect », « Addiction », « Laïcité, égalité », « Musique industrielle » ou « En silence » mais aussi avec la cover bien envoyée du « Johnny Be Good » de Chuck Berry qui fait bien plus qu’en jeter. Si tout n’est pas parfait, c’est sans doute pour mieux nous rappeler que sa musique, Didier Varela l’écrit et la joue avec le cœur et avec les tripes et s’il y a quelque chose qui ne trompe pas, c’est bien ça ! Que le rock soit avec lui …