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21 GRAMMES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 22 mai 2015
 

Obsolescence programmée
(Kihobs Prod – 2015)  
Durée 16’37 – 6 Titres

http://www.21grammes.net

C’est en 2012 que ce quartet stéphanois au nom qui fait naturellement référence au poids de l’âme a vu le jour et c’est en commençant très vite à donner ses premiers concerts, appuyé dans cette démarche par sa première démo ficelée avec les moyens du bord, qu’il est parvenu à faire reconnaître sa musique qui mélange intelligemment le rock alternatif des nineties et quelques beaux relents punk-rock. De tremplins en concerts, 21 Grammes se mettra très ingénieusement en valeur et s’offrira un premier EP en 2013, Gus au chant et aux guitares, Nik aux guitares, Stef à la basse et Kasper à la batterie ayant à cœur de se façonner non seulement un répertoire mais aussi et surtout de se trouver un son, une démarche facilitée par l’arrivée dans le groupe l’année suivante d’un technicien spécialisé dans l’exercice. De fil en aiguille, 21 Grammes pensera de plus en plus sérieusement à son premier album mais finira par se contenter d’un deuxième EP, non pas par manque d’inspiration mais parce qu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud et que risquer de sombrer dans l’oubli quand on a un tel potentiel serait une erreur difficilement réparable … Alors oui, « Obsolescence programmée » est un peu bref, mais il est tellement dense que l’on s’en contente aisément avec ses six titres qui mettent les watts, ses six brulots incendiaires présentés comme autant d’hymnes en puissance et appelés à lancer autant de pogos monstrueux dans tout ce que l’hexagone compte de salles où l’on apprécie le rock, le vrai, celui qui sent la sueur et parfois un peu la bière aussi. Quelque part entre un Noir Désir gonflé à bloc et un Bérurier Noir, 21 Grammes se lance dans des compositions pas piquées des vers, dans des titres qui donnent des fourmis dans les jambes et qui se terminent plus souvent qu’à leur tour par une grosse décharge d’adrénaline, des bombes à retardement comme « La Lumière », « En silence » ou encore « Dans le vent » que l’on garde bien dans le crâne pour toute la journée, et plus encore si affinités … On aura beau essayer, faire mieux que des guitares qui taillent des riffs à la hache sur des rythmiques blindées, le tout en portant des textes en forme de déflagrations, on n’est pas prêt d’y arriver !