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SEAN TAYLOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 17 mai 2015
 

The only good addiction is love
(Autoproduction – 2015)  
Durée 42’27 – 11 Titres

http://www.seantaylorsongs.com

Le trentaine assurée, Sean Taylor est un de ces singer-songwriter londoniens qui ne perdent pas de temps à regarder d’où ils viennent mais qui s’efforcent au contraire de chercher le plus loin possible une ligne d’horizon qui les attire un peu à la manière d’un aimant … Après pas moins de six albums dans les bacs depuis 2006 et des scènes partagées avec George Benson, The Neville Brothers, John Fogerty ou encore Eric Bibb, ce guitariste plein de dextérité doublé d’un superbe chanteur et d’un pianiste habile a remis son esprit au travail et en est ressorti avec un nouvel effort ahurissant de sensualité, un opus où l’on croise beaucoup de monde et en particulier Mark Hallman qui, outre la production de « The Only Good Addiction Is Love », a attrapé selon les besoins de chaque morceau tantôt un piano, tantôt une guitare, tantôt une batterie voire plus simplement un micro et est venu apporter au projet une formidable dimension. Un violon ou un violoncelle, quelques cuivres et un peu de pedal steel, c’est en se donnant les moyens de mener ses créations à leur terme le plus poussé que Sean Taylor en arrive à un ouvrage des plus aboutis, un de ces albums auxquels on ne saurait mettre une étiquette trop définitive puisque de folk en expérimental en passant à l’occasion par le blues ou la world, la grosse dizaine de perles rares alignée sur la galette forme un ensemble d’une folle homogénéité, un de ces albums dont on tombe amoureux avant même la fin de la première écoute. Auteur inspiré, Sean Taylor nous dévoile des textes ingénieux qu’il pose sur des musiques pleines de nuances et non content de nous délivrer des « Bad Light », des « Tienes Mi Alma En Tus Manos », des « We Can Burn » et des « Les rouges et les noirs », c’est sur des paroles empruntées au poète irlandais William Butler Yeats qu’il referme ce nouvel épisode de fort belle manière avec « The White Birds », invitant l’auditeur à y retourner encore et encore pour mieux profiter d’un artiste que l’on compare souvent à John Martyn mais qui a aussi quelques ressemblances avec d’autres références telles qu’Eric Clapton, Bob Dylan ou encore Paul Simon … Un véritable génie à découvrir impérativement !