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VANESSA PHILIPPE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 13 mai 2015
 

My man
(Warm Up – Keyzit – 2015)  
Durée 48’00 – 11 Titres

http://www.vanessaphilippe.com  

Après deux albums en Français plutôt bien accueillis pas la presse mais aussi par le public, Vanessa Philippe a pris un peu de temps pour s’offrir ce nouvel effort, un album sur lequel elle a fait le pari de chanter en Français mais aussi en Anglais et pour lequel elle a choisi de s’entourer de quelques pointures comme Naïm Amor (Calexico) qui signe ou cosigne la totalité des compositions, comme le guitariste Yan Péchin (Bashung, Miossec …) ou encore comme Marianne Dissard qui signe le texte de « Woman, Who’s A Woman ». Une cover du Velvet Underground pour finir d’emballer le tout et voilà un troisième album pour lequel Vanessa Philippe a mis les petits plats dans les grands et sur lequel elle laisse sa voix douce et envoûtante faire des pirouettes sur des mélodies planantes qui ne sont pas sans nous ramener vers la pop psychédélique des glorieuses seventies … Quelque part entre Jane Birkin et Calexico avec un je ne sais quoi de Françoise Hardy pour assurer la solidité de l’édifice, « My Man » se revendique comme l’album d’une artiste déterminée, une chanteuse bien décidée à nous emmener dans un répertoire folk-rock ni vraiment londonien, ni vraiment parisien, un répertoire qui s’ouvre autant que faire se peut aux influences américaines du genre et qui teinte à l’occasion sa délicatesse récurrente d’un peu de guitares électriques ou même de slide. Deux singles naturels qui se déclinent déjà sous forme de clips, « My Man » et « Laissez-moi », un troisième qui mettra Marianne Dissard à l’honneur juste avant l’été mais aussi et surtout une palette assez complète de morceaux comme « Some Days Some Flowers », « Talon minute », « Sleepy Bird »  ou encore « Oh Paris », voilà un tout nouvel ouvrage enregistré, mixé et masterisé entre Minneapolis, Paris et la Grande Bretagne qui devrait enfin permettre à Vanessa Philippe de recueillir le succès qu’elle mérite vraiment. La relecture en tous points impressionnante, audacieuse et décalée d’un titre comme « After Hours » finira de mettre les pendules à l’heure et de convaincre qui osait encore en douter de tout le potentiel d’une artiste aussi brillante que complète. Bravo !