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BAIN DE BLUES 2015 (1/2) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
lundi, 11 mai 2015
 

FESTIVAL BAIN DE BLUES 1 / 2
SALLE DE BAIN - BAIN-DE-BRETAGNE (35)
Le 24 avril 2015

http://www.baindeblues.com/accueil/
http://www.funkeleven.com/

http://lurrie.com/

http://www.russgreenblues.com/Home.html
http://www.lorettaandthebadkings.com/#HOME
http://www.chrisbergson.com/home/index.html

Retrouvez toutes les photos d’Alain Hiot sur https://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/

Remerciements : Patrick Lecacheur et toute la formidable équipe de bénévoles.

Cette neuvième édition du festival Bain de Blues restera sans aucun doute dans les mémoires tant le plaisir partagé entre les musiciens sur scène et le public a été important. Mais avant d’aborder toutes les prestations des groupes présents sur ces deux jours, deux expositions nous attendaient à l’entrée de la salle municipale, les cigar-box de Jacques Corre, et les sculptures d’Eric Salcedo et de l’un de ses amis dont malheureusement je ne connais pas le nom, et où l’on pouvait se faire photographier comme Alain Guiot, un habitué des festivals, sur une vieille Motobécane.

L’ouverture de la soirée va être assurée par Funk’Eleven, une formation Rennaise de dix musiciens (sans doute onze à la création du groupe ?) et dont le groove impressionnant va accompagner tous les inter-plateaux. Une chanteuse masquée d’un loup à l’image de l’affiche du festival en début de set à la voix puissante et chaude, une section de quatre cuivres et des musiciens qui se donnent à fond malgré la place très réduite pour chacun d’eux sur la petite scène, et nous avions là tous les ingrédients d’un excellent groupe dont je vais apprécier tous les morceaux sans aucune exception.

Changement radical de style avec Lurrie Bell & Russ Green qui vont nous ramener au blues « roots », et la première chose qui frappe est la voix de Lurrie et son charisme incroyable ! Le guitariste qui a accompagné entre autre Muddy Waters sait capter l’attention d’une salle, et le duo avec Russ Green fait mouche d’entrée ! Et ce sera comme cela jusqu’au rappel où Lurrie & Russ vont nous envoyer un « Got My Mojo Working » avec un public qui ne se fera pas prier pour battre le rythme et reprendre le refrain en chœur.

Rapide retour vers les Funk’Eleven qui nous embarquent à présent dans des titres nous rappelant par moments un certain Carlos Santana, décidément j’aime beaucoup ce groupe !, et ce sont les Bordelais de Loretta & The Bad Kings qui investissent la scène. Nouvelle grosse claque avec Loretta qui, à l’instar de Lurrie Bell, vous capte immédiatement et ne vous lâche plus de tout le concert ! Elle va d’ailleurs se mettre le public de suite en poche en lui faisant reprendre dès le premier titre « All Night Long … All Night Long… ». Naviguant entre blues et rock, Loretta et ses supers musiciens seront incontestablement mon coup de cœur de la soirée.

Second round pour le guitariste de Loretta, Anthony Stelmaszack, qui va remettre le couvert avec les French Blues All Stars, un concentré de talents avec Simon Boyer, Stan Noubard Pacha, Thibaut Chopin et Youssef Remadna. Un retour vers le pur blues américain avec notamment une reprise de Howlin’ Wolf particulièrement appréciée. Quelques échanges de frontman avec tout d’abord Thibaut puis Stan vont ravir le public, ainsi que la remontée sur scène de Russ Green pour le final.

C’est le New-Yorkais Chris Bergson, qui a remplacé au pied levé Paul Jackson qui avait annulé sa tournée européenne, qui va donc clore cette première journée de festival. Accompagné de Pat Machenaud à la batterie et de Philippe Dandrimont à la basse, Chris va nous délivrer un vrai show avec de superbes envolées à la guitare. Un musicien très démonstratif sur scène et, il faut bien le dire, assez peu connu en France y compris en ce qui me concerne, alors que ce guitariste est bourré de talent et nous a concocté un set un peu plus axé sur le blues rock, mais qui sait également revenir par moments à des titres plus bluesy. Voici donc une première soirée qui se termine en beauté, et l’on a déjà hâte d’être à demain ! A suivre …

Alain Hiot – mai 2015