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DAGOBA au TRABENDO (75) pdf print E-mail
Ecrit par Agathe Kipienne  
samedi, 25 avril 2015
 

LUTECE – ACYL – MAGOA – DAGOBA  
LE TRABENDO – PARIS (75)
Le 17 janvier 2015

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Retrouvez les photos d’Agathe Kipienne sur http://www.agathekipienne.com/, http://www.myspace.com/popartfifto et http://www.flickr.com/photos/a-k-photography/

Remerciements : Dagoba, Magoa, Acyl, Lutèce, Yoann Lepleux, Verycords/Veryshow, Le Trabendo.

Nous voilà le samedi 17 janvier au Trabendo pour une affiche éclectique qui réunit Lutèce (black metal), Acyl (metal ethnique), Magoa (metal) et Dagoba (metal). Nous arrivons au Trabendo en plein milieu de la prestation de Lutèce, à première vue  le groupe officie dans un black metal assez traditionnel de bonne facture aux quelques relents death metal, vraiment pas désagréable, avec des passages épiques plongeant l‘auditeur dans une ambiance guerrière … A revoir !

Le deuxième groupe de la soirée est Acyl, en toute honnêteté je ne savais absolument pas à quoi m’attendre avec leur appellation stylistique de « metal ethnique ». Et bien  ce fût une belle surprise, la musique du groupe est ultra riche, tantôt très lourde avec des riffs ravageurs et massifs, quelques passages syncopés agrémentés de polyrythmie fort sympathique aux accents Meshuggah. Mais la véritable force du groupe réside dans l’incorporation d’instruments traditionnels orientaux, donnant à sa musique une sonorité méditerranéenne. Un groupe très intéressant à revoir ou à découvrir d’urgence.

Changement de style avec l’arrivée sur scène de Magoa. Dès l’entame du premier morceau, le single de leur dernier album « Topsy Turvydom », « Wall Of The Damned », on sait que l’on va passer un bon moment, déjà la chose qui saute aux yeux, ou plutôt devrais-je dire à l’oreille, c’est leur son d’une limpidité impeccable, la moindre erreur peut-être fatale et il n’y en aura pas ! La prestation est pro, on voit que les musiciens connaissent leur truc à la perfection, c’est rôdé, les samples appuient parfaitement les riffs martiaux, les refrains accrocheurs font mouche, bref c’est un sans-faute !

Au tour de la tête d’affiche plus qu’attendue par le public de fouler les planches du Trabendo. Dagoba est dans la capitale et ça va faire mal. La dernière fois que j’ai vu Dagoba remonte en 2012 pour la tournée de l’album « Poséidon ».  Je n’avais pas été plus emballé que ça par le petit nouveau, « Post Mortem Nihil Est », donc il me tardait de voir ce que ça allait donner en live. L’intro retentit à peine que la foule est déjà en délire. Le groupe débute sur un « I Reptile », tiré du nouvel album, qui retourne le Trabendo en quelques secondes, suivi de très près par un « Man You’re Not » surpuissant qui ne fait qu’accroître la motivation des furieux de la fosse.

Les meilleurs titres du groupes sont passés à la moulinette, « Black Smokers », « It’s All About Time », « Degree Zero », « The Things Within », avec d’autres plus récents comme « The Great Wonder » ou « Kiss Me Kraken », une setlist béton ! Les musiciens sont comme à leur habitude en très grande forme, affichant un large sourire sur leurs visages. Ce concert des Marseillais prouve encore une fois que Dagoba est une valeur sure du metal français.

Texte Michel Defradas – Photos Agathe Kipienne