Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DJELI MOUSSA CONDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 28 avril 2015
 

Womama
(Polychrone – Buda Records – 2015)  
Durée 42’38 – 11 Titres

http://www.djelimoussaconde.com          

Né en Guinée-Conakry dans une famille de griots, Djeli Moussa Condé a appris dès sa prime enfance à chanter et à jouer de la kora et devant ses talents pour la pratique de l’instrument, il deviendra rapidement une sorte d’émissaire et s’en ira jouer sur tout le continent noir, composant ses propres morceaux mais accompagnant aussi des artistes réputés comme Manu Dibango, Salif Keita, Alpha Blondy, Césaria Evora, Richard Bona ou encore Cheick Tydiane Seck … Installé à Paris depuis 1993, l’artiste sans papiers recevra le parrainage de Bernadette Lafont et obtiendra rapidement la reconnaissance qu’il mérite, enregistrant un premier album en 2003 en duo avec la chanteuse Janice DeRosa avant de proposer son premier album personnel en 2012, ouvrage qui lui permettra de donner une centaine de concerts et de confirmer aujourd’hui avec « Womama », une seconde œuvre qui confirme la mixité des cultures d’un artiste qui passe de la world à la pop et de l’electro à la variété en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Une part d’engagement, une autre de respect, beaucoup de nostalgie mais aussi une réelle envie de faire la fête et de faire honneur à ses origines, c’est un album à plusieurs facettes que nous présente Djeli Moussa Condé, un ouvrage où l’on passe des rythmes enjoués « La Salsa Africana » à la profondeur de « Mandela » puis à l’afro-dancehall d’« African Bond » et où l’on croise aussi au détour d’une piste « Jilan », « Koutouba », « Tounia » ou « Miri », autant d’étapes qui apportent chacune à leur manière une couleur, une émotion, un sentiment … Difficile de tout aimer de la même manière tant le terrain sur lequel évolue l’artiste est vaste et varié, mais une chose est certaine, la musique de Djeli Moussa Condé est une sorte de tourbillon auquel il est difficile de résister ! Pas convaincu ? Essayez « Womama » au plus vite …