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BIG DADDY WILSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 16 avril 2015
 

Time
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2015)  
Durée 51’30 – 14 Titres

http://www.bigdaddywilsonb.de  
http://www.bluesweb.com          

Il est né en Caroline du Nord il y a à peine un demi-siècle et a passé une partie de sa jeunesse dans les plantations de tabac et dans les champs de coton où il gagnait son argent de poche mais paradoxalement, c’est en Allemagne où il était militaire dans l’armée américaine que Big Daddy Wilson a rencontré le blues … Pour le jeune homme qui ne connaissait alors que le gospel et la country de son enfance, la découverte a été fulgurante et c’est vers la scène qu’elle le conduira, Big Daddy Wilson décidant de rester en Allemagne où il a rencontré son épouse et commençant rapidement à mettre ses premiers poèmes en musique pour en faire des albums, au départ autoproduits puis bientôt sur le label Ruf Records et désormais chez Dixiefrog qui dévoile cette année son nouvel opus, « Time », coécrit et coproduit avec Eric Bibb et Staffan Astner, deux références incontournables du folk blues actuel. Une voix à la fois chaude et naturelle, des guitares toujours très inspirées, des percussions sobres mais équilibrées et particulièrement efficaces, quelques instruments invités à porter le tout, Big Daddy Wilson n’a pas besoin de beaucoup d’ingrédients pour écrire et interpréter de belles chansons et la qualité première de sa musique, c’est de venir du cœur mais aussi et surtout de l’âme ! On en passe ainsi par des morceaux qui se retrouvent à un très juste milieu entre le gospel et les incantations blues, des titres remplis de belles vibrations qui emmènent l’auditeur dans une sorte de transe blues à laquelle résister n’est pas possible tant le mélange de la foi et des slides se veut fort et chargé d’émotion … En un peu plus d’une cinquantaine de minutes et pas moins de quatorze titres, on traverse un ouvrage chargé de compositions pleines de délicatesse et de ferveur comme « Time To Move », « Mississippi John », « Dead End Road », « Like A Sunny Day », « Miss Dorothy Lee » ou encore « Daisy » sur lesquelles on remarque parfois la voix d’Eric Bibb ou la guitare de Roberto Morbioli, autant de petits détails qui installent encore un peu mieux Big Daddy Wilson dans la cour des grands du blues international. Voilà un artiste aussi agréable humainement que musicalement qui nous dévoile un album appelé à devenir une véritable référence ! A ne manquer sous aucun prétexte donc …