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LAX'N BLUES FESTIVAL - 13ème EDITION
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Ecrit par Sylvie Bosc |
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vendredi, 10 avril 2015
LAX’N
BLUES FESTIVAL
SEBASTOPOL –
IGIT – SCARECROW – BILLY HORNETT –
ELECTRIC DUCKS
SALLE MUNICIPALE
– LAX (12)
Le 28 mars 2015
https://www.facebook.com/lax.blues?fref=ts
http://hommeorchestre.wix.com/sebastopol#!
http://www.igitmusic.com/
http://www.blueshiphop.com/
https://billyhornett.bandcamp.com/
http://www.theelectricducks.com/
Retrouvez toutes les
photos de Sylvie Bosc sur http://sylbmonoeil.com/portfolio/culture-et-spectacle
Remerciements : Didier, Jean Baptiste, Olivier et Joël.
Samedi 28 mars 2015, c’est dans une ambiance festive et
chaleureuse que s’ouvre la 13ème
édition du festival Lax and Blues près de
Baraqueville dans l’Aveyron. La tradition veut que chacun
soit à son aise dès son arrivée,
c’est donc autour d’une table d’une
centaine de bénévoles, techniciens et artistes
que nous partageons le repas de midi avant d’attaquer les
hostilités.
15h : Le début des balances donne un aperçu de la
soirée, du son hard rock des Electric Ducks en passant par
le blues sonnant et trébuchant de Igit, une chose est
sûre il y en aura pour tout le monde ! Alors que la
fourmilière laxoise vaque à ses occupations,
voici qu’arrive un petit groupe
d’écoliers. En effet cette année le
comité d’organisation du festival propose un
partenariat avec l’école du village afin de faire
découvrir à nos têtes blondes ce
qu’est un véritable concert, un « live
» avec de vrais artistes sur scène. Ce sera donc
loin de leurs lecteurs MP3 habituels que les enfants, en admiration
s’empresseront de poser mille et une questions à
l’artiste Igit qui a gentiment accepter cet
échange convivial. Les enfants, quant à eux,
garderont, j’en suis sûre un souvenir
impérissable de cet instant privilégié.
18h : Les préparatifs s’achèvent, tout
est fin prêt à accueillir le public attendu en
nombre. Un déclenchement pour immortaliser la photo de
« famille » et c’est parti pour des
heures de spectacle jusque tard dans la nuit (changement
d’heure oblige !!)
19h : C’est au bluesman Sébastopol
(Sébastien de son vrai nom) d’ouvrir le bal. Cet
homme est un orchestre à lui tout seul, lorsqu’il
débarque sur la scène de Lax and Blues
c’est accompagné de divers instruments des plus
traditionnels (guitare, harmonica, mais aussi
ukulélé et banjo) aux plus atypiques
(cafetière, batterie « multi-bidouilles
», contrebasse du Diable et pompe à
vélo « jazzoflûte »).
Le son de ces objets de récupération sera, au
contact de l’artiste, un billet aller/retour pour le fin fond
du Mississipi avec pour ma part une évocation de ce fabuleux
film des frères Coen, « O’ Brother
» (sa tenue vestimentaire n’y est pas
étrangère !). Le répertoire de
Sébastopol est aussi varié que ses instruments,
du blues au gospel en passant par de la country et la musique cajun, le
tout ponctué de petites histoires, de quoi mettre le public
en appétit pour accueillir le second artiste de la
soirée …Igit le bien nommé !
21h : Il était très attendu sur la
scène aveyronnaise, Igit découvert lors de
l’émission « The Voice » a su
tirer parti de cette expérience
télévisuelle pour faire son propre chemin. Cet
auteur, compositeur, interprète exprime ce qu’il y
a de plus beau dans les sentiments, l’amour,
l’amitié, la vie. Un soupçon de Brel et
de Paolo Conte dans son interprétation, une voix comme nulle
autre, ses chansons s’égrènent comme un
fil conducteur, « Love », « Oceans
», « Million cigarettes », « Il
ne pleut plus », « My Home », «
Solitude » …
De l’émotion, un brin de nostalgie, mais pas que
… des sonorités blues qui donnent envie de bouger
et de venir sur scène (à l’instar de
monsieur Alex !) et partager le talent de chacun de ses musiciens, Hugo
Zanghi à la contrebasse/ basse/theremin, Paul Amboise
à la batterie/percussions et Kenzo Zurzolo aux claviers.
Vous retrouverez l’univers d’Igit sur son nouvel
EP, « Les Voiles », sorti le lendemain du festival,
en attendant son prochain album début 2016.
22h : C’est l’heure de faire chauffer nos oreilles
et de déhancher nos carcasses sur le groupe inter plateau de
l’année : Billy Hornett. Billy Hornett
c’est avant tout un savant mélange de punk-rock
explosif, d’énergie et d’un brin
d’humour, de quoi passer une agréable
soirée en compagnie des 1.200 personnes venues applaudir ce
trio déjanté composé de Polo (chant,
guitare), Tchak (contrebasse) et Dadé Koul (batterie). Leur
dernier EP, « Shave Your Moustache », reste le
meilleur moyen de vérifier ces dires … alors
courrez braves gens !!
23h : C’est au tour du groupe toulousain de monter sur
scène et c’est un public survolté qui
attend les Scarecrow. Ils seront la curiosité de ce
festival, en effet ce mix de blues et de hip-hop en interroge plus
d’un. Rapidement la mise en scène, les
lumières (gros challenge pour nous photographes !) et enfin
le son nous emmènent vers d’autres
contrées, du fin fond des Etats-Unis au son urbain de nos
métropoles.
Jamo (basse) en maître de cérémonie
décrira leur musique comme la réunion de deux
générations, le « grand-père
blues » donnant la main à son «
petit-fils hip-hop » … Ensemble ils feront le
mélange des genres, des cultures et de la musique.
Sur scène c’est l’effervescence autour
de Pap’s à la batterie et Jamo à la
basse, Antibiotik Daw rappe toutes ses tripes (ses tripoux ?), il
balance son flow à qui veut l’entendre, il
dénonce, annonce et fait vibrer la salle
médusée à
l’écoute de ce nouveau son. C’est alors
que Slim Paul apparaît, silhouette filiforme
coiffée de son éternel chapeau, sa voix
rocailleuse parcourt nos échines à en faire
frissonner le plus septique des aveyronnais (même celui de
Baraque Combrouze !) et armé de son dobro puis de sa
guitare, il assurera le spectacle jusqu’à la fin
de leur set.
Pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la chance de
pouvoir venir à Lax samedi soir je ne saurai trop vous
conseiller l’écoute de leur dernier EP,
« The Well », ainsi que leur dernier single,
« Left Behind », en attendant leur prochain album
qui ne saurait tarder.
2h du matin : Après un dernier tour de piste du groupe Billy
Hornett en inter plateau, le groupe de hard rock Electric Ducks se
prépare à donner l’assaut ultime de la
soirée. C’est sur un tribute hommage à
AC/DC que la formation a décidé de faire
brûler les planches de la scène du festival Lax
and Blues 2015 pour le plus grand bonheur du public encore nombreux.
Aux commandes de l’embarcation, nous retrouvons Guilhem
Constans (chant), Stéphane Adam (guitare), Mousse Yahimi
(basse), Roch Deroubaix (batterie) et le tout nouveau guitariste pour
ce tribute AC/DC, le Zébulon de la bande, Raff War Machine.
Chacun à sa manière apportera la dose
nécessaire de talent pour nous replonger dans
l’ambiance des concerts du groupe australien. Tout est
restitué aux moindres détails, le son, la voix,
le look et en prime un effeuillage des plus glamours de notre
guitariste à ressorts !
La touche féminine de cette soirée sera offerte
par les Ladies BallBreaker en la personne de Loren et Cerise venue tout
spécialement accompagner le groupe le temps d’un
morceau… une expérience à renouveler
plus souvent ! « We are the Electric Ducks and we play Rock
and Roll » sera la phrase codée pour entrer dans
leur univers électrisant … à
consommer sans modération !
C’est sur ces notes très rock and roll que la
treizième édition du festival Lax and Blues se
termine. De beaux artistes, un public à la hauteur de
l’évènement et une ambiance
incomparable, voilà ce qu’il en ressortira, mais
que serait ce festival sans l’essence même
d’un tel évènement ? Je veux bien
sûr parler de tout le comité
d’organisation, Didier Bastonero, Jean Baptiste Vaysettes,
Olivier Arnal et Joël Clergue à qui je
dédie ce live report pour fêter
l’arrivée du petit Raphaël ! Que serait
ce festival sans toutes ces petites mains ? des
préparatrices de sandwichs aux monteurs d’estrades
en passant par le service de sécurité
… A tous un grand merci et à
l’année prochaine !
Sylvie Bosc - avril 2015
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