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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 08 avril 2015
On the rocks
(Verycords –
Warner – 2015)
Durée
45’51 – 11 Titres
http://www.bukowskitheband.com
Formé en 2007 sur les cendres encore fumantes de
Wünjo, Bukowski n’a pas mis de temps à
trouver sa place sur la scène rock française et
internationale et c’est après trois albums mais
aussi et surtout nombre de kilomètres et de
scènes partagées avec les plus brillantes
formations mondiales que le groupe a annoncé un changement
de structure non négligeable puisque les frères
Mathieu au chant et aux guitares et Julien Dottel aux basses
accueillent non seulement un nouveau batteur, Timon, mais aussi un
second guitariste et non des moindres puisque c’est Fred
Duquesne, déjà producteur pour Bukowski, qui
s’y colle. Nouveau départ pour une formation qui a
cette fois composé son quatrième album
à six mains et qui n’hésite pas avec
« On The Rocks » à bousculer quelque peu
les règles établies pour nous envoyer des
morceaux à la fois plein d’enthousiasme et plein
de puissance, de véritables bombes qui ne demandent rien
d’autre que de venir tomber l’une après
l’autre dans tout ce que l’hexagone compte de
belles salles et de beaux festivals. Une paire de guitares à
faire frémir les plus aguerris, une rythmique de folie qui
allie solidité, régularité et
efficacité, une voix qui passe sans même en avoir
l’air des hurlements les plus terribles aux parties pures et
claires, en multipliant les breaks, les changements de rythme et les
changements de ton, Bukowski fait preuve à chaque instant de
son immense inspiration mais aussi et surtout de son formidable talent
d’interprétation puisque des titres comme
« Hearing Voices », « Winter’s
Masters », « One More Shade Of Grey » et
autres « Scarecrow » ne sont pas à
proprement parler des promenades de santé pour le musicien
qui s’essaie à les jouer. Devenu un des fers de
lance du power rock dans l’hexagone, Bukowski revendique
clairement son entrée dans une nouvelle phase de son
histoire et il faut bien reconnaitre que ce Buko Mark II a quelques
beaux arguments qui plaident indiscutablement en sa faveur. Le Bukowski
nouveau est enfin arrivé et il se consomme « On
The Rocks » et sans aucune modération !
Qu’on se le dise …
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