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BLACK STROBE à LA MAROQQUINERIE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Hamelin  
samedi, 04 avril 2015
 

BLACK STROBE
LES NUITS DE L’ALLIGATOR
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Le 25 février 2015

https://www.facebook.com/BlackstrobeRecords

http://www.blackstroberecords.com/
http://www.lamaroquinerie.fr/
http://www.nuitsdelalligator.com/

Remerciements à Isabelle Béranger et Barbara Augier de Bipcom
 
Second groupe en programmation des Nuits de l'Alligator à la Maroquinerie, le quatuor français Black Strobe n'a pas failli à sa réputation. Mené par un Arnaud Rebotini au mieux de sa forme, le groupe a distillé ce bon vieux rock'n'roll, vrai et couillu, galvanisé par des rythmes electro quasi-hypnotiques, le tout sur une teinte bluesy débridée.
Et c'est compter sans peine sur le charisme de l’imposant leader de la formation, à la gueule de gangster, qui se transforme sur scène en un fascinant crooner à la voix profonde et rassurante. Hormis une quantité impressionnante d'Ep et de remixes, « The Girl From The Bayou », qu'il présente ce soir à la Maroquinerie, est le troisième opus du groupe. Et c'est toujours innovant : un carrefour entre le rock binaire et intemporel et le blues grinçant façon Son House, qui affiche sa singularité dans le milieu electro. Et on en redemande !

Alors au menu ce soir, une déferlante de filtres, synthés et boites à rythmes emmenés par une guitare accrocheuse et énervée et un batteur fou furieux. Des sonorités industrielles pour une Maroquinerie transformée en dancefloor, lumières stroboscopiques à foison. Deux reprises sur ce set, celles qui ont fait l'histoire du groupe : un « Folsom Prison Blues » de Johnny Cash nourri à la Testostérone et surtout le « I'm A Man » de Bo Diddley que les Black Strobe transforment avant rappel en une longue errance électronique de près d'un quart d'heure. 
Arnaud Rebotini, avec sa carrure de déménageur et ses cheveux gominés, a presque fait le show à lui tout seul, ne délaissant son ES Roland que pour mieux swinguer sur son micro. Il suffisait de regarder le public pour le découvrir en transe, pupilles rivées sur son gourou. Parce que cette musique est fiévreuse et contagieuse à l'instar du rock'n'roll et du blues qu'elle accompagne avec modernité, certes avec une vision toute personnelle, mais sans toutefois en trahir l'essence.

Les Black Strobe signent ici leur grand retour après deux ans d'absence, et ces électrons libres nous ont offert un pur moment d'extase sonore. Clairement, on se reverra !

Fred Hamelin – mars 2015