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HENRIK FREISCHLADER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 06 avril 2015
 

Night train to Budapest farewell tour – Live 2014
(Cable Car Records – 2015)  
Durée 70’39 – 10 Titres

http://henrik-freischlader.de/   

C’est fort de son excellent « Night Train To Budapest » sorti en 2013 que le chanteur et guitariste Henrik Freischlader est parti défendre sa musique sur les scènes européennes et c’est tout naturellement qu’il en est revenu avec un album live enregistré à la maison durant sa tournée automnale de 2014. Soutenu par son équipe de choc où l’on retrouve Moritz Fuhrhop aux claviers, Theofilos Fotiadis à la basse et Dirk Sengotta à la batterie, le virtuose ne se fait pas prier pour nous inviter à le rejoindre dans son wagon et pour nous emmener à son rythme vers un répertoire où rien ne manque, ni les blues lents, ni les blues plus remuants, ni même le rock’n’roll qui n’en finit plus de montrer le bout de son nez tout au long de la galette. Ceux qui ont déjà croisé Henrik Freischlader à la scène comprendront immédiatement de quoi il est question sur ce « Live 2014 » puisque l’Allemand nous y propose ce qu’il fait de mieux, une musique tirée à quatre épingles et jouée avec les tripes, les autres ne mettront guère plus de temps à se rallier à la cause de l’artiste tant ce dernier met du cœur à l’ouvrage et du talent au bout de ses doigts, associant à tout ça un chant qui gagne un peu plus en maturité à chacune des tournées de l’artificier. Une dizaine de titres travaillée dans le sens de la longueur, sans aucune hésitation quand il est question de rallonger le tout de quelques breaks et de quelques solos, Henrik Freischlader nous délivre un album fidèle à ce qu’il est, chaud, sincère et efficace, en profitant pour nous envoyer sans crier gare des petites merveilles de feeling et de fun comme « A Better Man », « Disappointed Women », « Point Of View » et autres « She Ain’t Got The Blues » mais aussi un final apocalyptique sous la forme d’un « Desert Love » amené tout en finesse par une « Guitar Intro » pleine de relief et de délicatesse. Si certains guitaristes ont tendance à tout faire passer en force, Henrik Freischlader a pour sa part de très belles aptitudes pour tout ce qui est de présenter les choses avec un maximum de sensualité, ce qui ne l’empêche pas à l’occasion de jouer les guitar heroes mais ce qui lui permet aussi et surtout de partager des émotions de la plus belle des manières. Vite, un autre concert !