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LITTLE BOB BLUES BASTARDS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 30 mars 2015
 

Howlin’
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2015)  
Durée 39’34 – 12 Titres

http://www.littlebob.fr
http://www.bluesweb.com          

Quatre décennies de rock et de route, c’est le temps que Little Bob a passé à incendier les scènes de France et d’Angleterre avec sa Story pour commencer, puis en solo et maintenant accompagné de ses Blues Bastards avec qui il commet cette année un deuxième album très attendu … De sa jeunesse de gosse d’immigrés italiens à son statut de grand personnage du rock, le Havrais aura toujours pris le temps de gravir les marches l’une après l’autres, sans jamais forcer les choses mais en prenant un soin tout particulier dans tout ce qui touche la sincérité et la force de sa musique. Soutenu par sa dream team où l’on retrouve Gilles Mallet à la guitare, Bertrand Couloume à la contrebasse, Jérémie Piazza à la batterie et Mickey Blow à l’harmonica, Little Bob n’a pas perdu une seule once de sa colère et c’est avec toujours la même détermination que le bonhomme vient nous gueuler ses sentiments, ses joies et ses peines, ses inquiétudes aussi parfois, au travers d’une nouvelle galette sur laquelle il annonce clairement la couleur en précisant que si sa musique est celle du diable, ce n’est pas pour lui qu’il la joue mais bel et bien pour un public qui lui est fidèle depuis ses débuts. Un hymne qui pose efficacement les bases de l’effort, « We Are The Blues Bastards », et une palette toute entière de perles sur lesquelles on croise les influences des Stones mais aussi celles des blues rapportés d’Afrique, Little Bob et consorts n’y vont pas avec le dos de la cuillère pour nous proposer une musique à la fois changeante et cohérente qui se caractérise par des originaux pas piqués des vers comme « Apaches », « Only Liars », « Dirty Mad Asshole » ou encore « Kissed By Lightning », mais aussi par deux classiques revus et corrigés à la sauce Blues Bastards, le fameux « Blues Are Brewing » de Louis Armstong rendu célèbre par Billie Holliday et enfin l’inénarrable et indispensable « Zig Zag Wanderer » de Captain Beefheart qui n’en finit plus de pétiller dans la platine. Du premier disque que l’artiste a acheté, un album d’Howlin’ Bob, jusqu’à ce second album des Blues Bastards, Little Bob a pratiquement tout vu et tout entendu, tant est si bien qu’il n’est pas étonnant aujourd’hui de le retrouver dans la peau d’Howlin’ Bob, un costard qui semble taillé sur mesure pour lui ! Sacré bonhomme …