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T-ROOSTERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 mars 2015
 

Dirty again
(Holdout’n’Bad – 2015)  
Durée 59’16 – 13 Titres

http://www.t-roosters.com        

Formation milanaise dont la naissance remonte à 2008, T-Roosters est un quartet qui s’appuie sur les talents d’auteur de son chanteur et guitariste, Tiziano Galli, mais aussi d’un complice de l’ombre, Paolo Cagnoni, avec qui le premier cosigne douze des treize titres de ce nouvel ouvrage. Installé dans le blues et solidement appuyé sur les racines afro-américaines du genre, le groupe où l’on retrouve Andrea Quaglia aux basses et contrebasses, Giancarlo Cova à la batterie et Marcus Tondo aux harmonicas n’est pas allé chercher midi à quatorze heures mais a tout de même pris le soin d’enregistrer un opus dans lequel le blues roots se laisse rattraper par des cachets psychédéliques et par des influences jazzy avec l’apport pas forcément simple d’un piano, d’un orgue Hammond, de chœurs et même d’une trompette. De blues sombres en blues plus enlevés, de soul en ballades mais aussi d’Anglais en Italien, « Dirty Again » met un accent tout particulier sur les talents vocaux de Tiziano Galli sans pour autant renoncer à proposer des mélodies aussi riches que variées, l’association de toutes ces bonnes choses se traduisant par des titres particulièrement réussis comme « Goddes Of Blue Rains », « No Monkey But The Blues », « Blues In My Bones », « Miss Bella (Please Don’t Cry) », « Tapoo Blues » ou encore « Daylight ». Bien décidés à se fabriquer un son propre et à le conserver précieusement, les T-Roosters ne ménagent aucune de leurs ardeurs pour en arriver à des trésors d’une infinie richesse dans lesquels le grain des guitares est aussi sensuel dans les parties délicates que dans les parties plus viriles, où la voix passe de la rocaille au velours en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et où les arrangements relèvent plus souvent qu’à leur tour du pur génie. Un visuel particulièrement parlant pour emballer le digipack et voilà un « Dirty Again » qui n’a pas fini de faire parler de lui sur la scène transalpine mais aussi internationale. Sacré groupe !