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TEMPEST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 22 mars 2015
 

The track we leave
(Magna Carta – 2015)  
Durée 45’36 – 11 Titres

http://www.tempestmusic.com       
               
Neuf albums en un quart de siècle mais aussi deux milliers de concerts, le tableau de chasse de ces pères du « rock celtodelic » comme on qualifie généralement la musique de Tempest n’est pas pour déplaire aux amateurs d’une musique pleine de couleurs et de détails, une musique hybride dans laquelle le fondateur du groupe, le chanteur et mandoliniste Lief Sorbye, a toujours eu à cœur de mélanger les instruments traditionnels du folk celtique avec ceux d’un rock plus conventionnel. Mais plus encore, Tempest a toujours trouvé la recette la plus appropriée pour intercaler des relents venus d’Inde, du Maghreb, d’Afrique ou bien évidemment de Scandinavie à une musique qui n’en est que plus riche à chaque fois. A l’heure de donner un titre à leur nouvel opus, Lief Sorbye et ses complices Greg Jones aux guitares, Kathy Buys au violon, Josh Fossgreen à la basse et Adolfo Lazo à la batterie se sont inspirés d’un proverbe Dakota Sioux faisant référence à l’environnement, à la spiritualité et à l’empreinte que l’on laisse sur le monde et ont opté pour « The Tracks We Leave », apportant par la même occasion une touche nouvelle sur un effort qui n’en ressort que plus grand et plus fort. Beaucoup de compositions, quelques pièces empruntées au répertoire traditionnel et adaptées à la mode Tempest, cette nouvelle galette persiste et signe dans la voie d’un rock celtique chargé en énergie et en bonnes vibrations et le prouve à chaque instant au travers d’une alternance de titres chantés et de pièces instrumentales qui n’en finissent plus d’inviter le chaland à danser la gigue ou encore d’autres danses d’origine celtique. De « Rantin’ Rovin’ Robin » à « The Leitrim Set », l’auditeur en passe ainsi par de belles découvertes pleines de feeling, de véritables trésors comme « Vagabonds », « Alle Mann Hadde Fota », « Ganesh » et autres « Rattlin’ Roarin’ Willie » qui finissent de donner à « The Tracks We Leave » une dimension particulièrement impressionnante ! Impossible de passer à côté de ce nouvel opus de Tempest sans le voir, il est forcément dans le bac qui est en train de remuer tellement son énergie est communicative …